Suite à l’évaluation de l’état écologique des eaux marines belges en 2018, la surveillance a été adaptée pour le deuxième cycle de six ans de la Directive-cadre européenne « Stratégie pour le milieu marin ». L’extension de la surveillance avec de nouveaux partenaires et paramètres permettra une compréhension plus complète de l’état de la zone marine belge et contribuera à étayer une politique visant à atteindre et à maintenir un bon état écologique.
La Directive-cadre européenne « Stratégie pour le milieu marin » (DCSMM) établit un cadre dans lequel les États membres documentent l’état de leurs eaux marines et prennent les mesures nécessaires pour atteindre ou maintenir un bon état écologique. Ainsi, les écosystèmes marins de toute l’Europe doivent être protégés et, le cas échéant, restaurés.
La DG Environnement coordonne la mise en œuvre de la DCSMM pour la Belgique. L’Unité de Gestion du Service Scientifique du Modèle Mathématique de la Mer du Nord UGMM (qui fait partie de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique) est responsable de la coordination du suivi et de l’évaluation de la situation, et coopère avec 7 autres instituts (ILVO, INBO, AFSCA, AFCN, VLIZ, Service Plateau Continental – SPF Economie et Université de Gand ; voir partenaires).
Au total, 29 programmes de surveillance décrivent les mesures dans les différents compartiments du milieu marin en utilisant un large éventail de techniques (de l’échantillonnage par des plongeurs, des analyses en laboratoire aux recensements aériens et aux observations par satellite). Ils contribuent aux 11 thèmes (appelés « éléments descriptifs ») définis dans le DCSMM. L’eutrophisation, la pêche, la pollution chimique, les déchets et la biodiversité des groupes d’espèces et des habitats ne sont que quelques-uns des aspects qui sont abordés.
Les programmes nouvellement inclus comprennent des observations du plancton par VLIZ, des déchets sur les fonds marins par ILVO, du macrobenthos (organismes qui vivent sur les fonds marins et sont visibles à l’œil nu) dans les parcs éoliens par l’Université de Gand et des radionucléides par AFCN.
Ensemble, les mesures permettront d’évaluer l’état du milieu marin en Belgique et, le cas échéant, de définir des points d’action pour une évolution future favorable.
Pour plus de détails, reportez-vous aux programmes de surveillance et/ou à l’évaluation de 2018.