Du 9 au 13 septembre 2024, l’avion de surveillance de l’Institut des Sciences naturelles a effectué sa mission annuelle Tour d’Horizon (TdH) pour surveiller les plates-formes pétrolières et gazières offshore en mer du Nord. Malgré les conditions météorologiques difficiles, huit contaminations ont été documentées.
Le Tour d’Horizon est réalisée chaque année dans le cadre de l’Accord de Bonn. La Belgique collabore à cette fin avec les autres pays riverains du centre et du nord de la mer du Nord. Au cours de cette mission, l’avion belge visite également les eaux néerlandaises, allemandes, danoises, norvégiennes et britanniques. L’équipage est composé de pilotes de la Défense et d’opérateurs aériens de l’Institut des sciences naturelles.
Les contributions TdH des différents pays de la mer du Nord sont coordonnées selon un calendrier prédéterminé et selon des points de passage établis. Cela garantit une couverture et une supervision optimales de l’infrastructures pétrolière et gazière offshore.
Huit pollutions
En 2024, huit contaminations ont été constatées lors du mission TdH belge, ce qui est nettement moins que les années précédentes. Cela s’explique principalement par les conditions météorologiques difficiles en mer, qui font que les polluants sont presque immédiatement décomposés de manière naturelle.
Les substances polluantes observées correspondent à six nappes d’hydrocarbures, dont cinq peuvent être liées à des plates-formes de forage pétrolier. Une nappe en revanche a été observée alors qu’aucun pollueur ne se trouvait à proximité. Il s’agit également de la seule nappe de taille significative (c’est-à-dire d’un volume estimé à plus de 1 m3). Deux autres pollutions qui ont été associées à une plate-forme de forage pétrolier, n’ont pas pu être examinées visuellement, faute de temps et de carburant pour vérifier s’il s’agissait ou non d’hydrocarbure. Toutes les détections ont été signalées aux autorités nationales compétentes conformément aux procédures établies dans le cadre de l’ Accord de Bonn.
Assumer la responsabilité internationale
Grâce à la longue expérience de l’équipage ainsi qu’à la fonctionnalité et à la déployabilité de l’avion de surveillance, la Belgique continue d’honorer ses engagements dans le cadre de l’Accord de Bonn. L’Institut de Sciences naturelles continue de démontrer son engagement pour une meilleure protection de la mer du Nord.