Des scientifiques de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique résument les informations disponibles sur les mammifères marins en Belgique en 2018 dans le rapport Échouages et observations de mammifères marins et autres espèces remarquables en Belgique en 2018. La dernière édition traite les échouages et les observations de mammifères marins, de poissons remarquables et d’une tortue luth en 2018, ainsi que des sections-cadres sur le sens et le non-sens de rendre des soins au phoques, sur l’impact des déchets sur les mammifères marins et sur l’utilisation du port de Nieuport comme lieu de repos des phoques.
Comme chaque année, l’IRSNB a collecté des données sur les mammifères marins en Belgique, avec la collaboration de SEALIFE Blankenberge, l’Université de Liège et Natuurpunt. En 2018, 134 mammifères marins se sont échoués morts ou mourants en Belgique, dont 89 marsouins communs, 1 dauphin à bec blanc, 1 rorqual commun, 18 phoques gris, 11 phoques communs et 14 phoques non identifié. En outre, SEALIFE Blankenberge a soigné 30 phoques : 17 phoques gris et 13 phoques communs (le plus grand nombre de phoques gris jamais enregistrés et, pour la première fois, plus de phoques gris que de phoques communs).
Parmi les marsouins dont la cause de mort est connue, 10% sont morts de prise accidentelle dans des filets de pêche et 30% de prédation par le phoque gris. Le rorqual commun, un mâle de 18 mètres de long retrouvé mort en mer, était probablement mort de causes naturelles. Le nombre de phoques morts et mourants échoués (43) était le plus élevé jamais enregistré. Six des phoques gris et un des phoques communs sont morts probablement à cause de captures accidentelles. Un phoque gris est mort dans une corde de nylon et un autre s’est étouffé dans un poisson plat.
Les observations les plus frappantes de 2018 ont été le très grand nombre de marsouins en avril (estimé à près de 20 000 dans nos eaux, basé sur des comptages aériens) et la présence relativement fréquente de dauphins souffleur.
Le rapport annuel contient également des sections-cadres sur le sens et le non-sens de rendre des soins au phoques, sur l’impact des déchets sur les mammifères marins et sur l’utilisation du port de Nieuport comme lieu de repos pour les phoques.
Le nouveau rapport, ainsi que les anciens rapports, est téléchargeable via la page www.marinemammals.be/reports.