Comme chaque année, nos scientifiques ont résumé les informations disponibles sur les mammifères marins en Belgique dans le rapport Échouages et observations de mammifères marins et de poissons remarquables en Belgique en 2017. En plus des données sur les échouages et les observations, cette édition comporte des articles d’opinion sur les réfugiés climatiques de l’Arctique et sur le phoque gris dans nos eaux.
Les Marsouins
En 2017, le nombre d’échouages de Marsouins était comparable à la moyenne des 10 dernières années. « La prédation par le phoque gris et les captures accidentelles ont été les principales causes de mortalité que nous avons identifiées », explique Jan Haelters, auteur principal du nouveau rapport. « Elles expliquent près de 60 % des 93 échouages de marsouins le long de la côte belge en 2017. »
Les autres cétacés
Des Dauphins à bec blanc ont été observés à deux reprises en 2017, tandis que des Grands dauphins ont été signalés plus régulièrement. Un cadavre de chacune de ces espèces s’est également échoué. Un Petit rorqual mort a été aperçu dans les eaux belges et s’est échoué par la suite aux Pays-Bas.
Les phoques
Avec 10 Phoques communs, 8 Phoques gris et 19 phoques non identifiés, le nombre de phoques morts ou mourants montre une tendance à la hausse. SEALIFE Blankenberge a accueilli temporairement et soigné 22 Phoques communs et 6 Phoques gris. En outre, un nombre remarquablement élevé de phoques blessés par des hameçons a été observé dans le port de Nieuport.
Un visiteur très inattendu
La Baleine boréale qui croisait au large d’Ostende et de Middelkerke le 31 mars et le 1er avril était la première à être signalée dans toute la mer du Nord. À peine un an après le Narval, cette baleine du grand nord suscite de nombreuses spéculations à propos des effets du changement climatique sur la vie marine dans l’Arctique et le monde entier.
Le présent rapport décrit l’implémentation du Décret Royal sur la protection des espèces marines, et n’aurait pas pu être compilé sans le soutien des nombreux bénévoles, d’autres institutions et de divers départements de l’administration locale. Il est téléchargeable (en FR ou en NL) via la page www.marinemammals.be/reports.