Mise à jour du 9 septembre 2020 : En raison du coronavirus, on est malheureusement contraints de reporter cette journée d’étude à l’automne 2021. Nous vous informerons dès que possible de la nouvelle date.
Cette année, le service Plateau continental du SPF Economie organise à nouveau une journée d’étude sur l’extraction de sable dans la partie belge de la mer du Nord.
Nous nous réjouissons de vous accueillir le vendredi 20 novembre 2020 lors de notre journée d’étude « Une perspective à 360 ° sur le sable marin » dans le parc naturel Zwin à Knokke-Heist.
Le matin, nous présenterons les résultats du monitoring et quelques innovations. Nous discuterons également du nouveau niveau de référence pour l’extraction de sable et de l’impact du Plan d’aménagement des espaces marins 2020-2026. L’après-midi, nous examinerons le recyclage du sable marin et les alternatives possibles. Nous conclurons avec les applications du sable marin dans l’industrie et dans le contexte de la sécurité côtière.
Un nouveau rapporta été publié avec des informations sur les échouages et les observations de mammifères marins en Belgique en 2019. Certains poissons remarquables et les observations de tortues de mer dans nos eaux sont également abordés. En outre, le rapport contient des informations sur les mammifères marins dans les expositions et sur l’exhumation du cachalot Valentin à Coxyde.
L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) est chargé de la coordination de la recherche sur les échouages et les causes de mortalité des mammifères marins en Belgique depuis le début des années 1990. Des informations sur les observations en mer sont également recueillies. Avec la collaboration du SEALIFE Blankenberge et des universités de Liège et de Gand, l’IRSNB a, comme chaque année, rassemblé les données disponibles dans un rapport.
Relativement peu d’échouages de marsouins
En 2019, 51 marsouins se sont échoués en Belgique – un nombre peu élevé par rapport aux années précédentes. Plus de la moitié de ces individus ont été retrouvés dans un état de décomposition avancé et il était donc souvent impossible d’établir la cause de leur décès. Quatre marsouins ont été victimes d’une prise accidentelle et quatre autres de la prédation d’un phoque gris. La densité estimée des marsouins aperçus en mer en juillet et en août a été similaire à la densité moyenne pour cette même période au cours des années précédentes. Le seul autre cétacé à s’être échoué chez nous en 2019 est un dauphin commun retrouvé dans un état de décomposition particulièrement avancé.
Tout comme l’année dernière, un grand dauphin social solitaire a séjourné plusieurs mois dans nos eaux. Un groupe de grands dauphins a été aperçu à deux reprises. Parmi les observations plus remarquables, mentionnons celle d’une baleine à bosse et d’un petit rorqual.
Plus de phoques et d’étranges apparitions
Les phocidés sont toujours de plus en plus nombreux sur nos côtes. Depuis peu, des phoques communs se sont appropriés, dans le port de Nieuport, une aire de repos où ils sont souvent plus de 10 à se rassembler. Les phoques gris semblent également devenir plus communs. La présence de phoques n’a plus rien d’inhabituel, comme en témoigne l’augmentation d’individus moribonds ou morts retrouvés: 47 phoques se sont échoués en 2019 – un nombre record. Le SeaLife a recueilli et soigné 11 phoques gris et 15 phoques communs.
En 2019, la présence de deux tortues luth et de quelques poissons-lunes a été signalée. Ce phénomène pourrait s’expliquer par des apports inhabituels d’eaux de l’Atlantique. L’espèce à laquelle appartient l’un de ces poissons-lunes n’a pas encore pu être identifiée. La recherche se poursuit.
Exposition de mammifères marins
La popularité des mammifères marins ne se dément pas: une série d’expositions temporaires ou permanentes leur ont été dédiées. Le squelette d’un cachalot échoué en 1989, a été exhumé. L’objectif est de le préparer afin de l’exposer.
Enfin, la publication contient également des pièces d’encadrement sur le bruit sous-marin et les marsouins, la dimension internationale de la recherche sur les mammifères marins, certains phoques bien connus à Nieuport, et les fluctuations extrêmes du poids des phoques.
Pour obtenir des informations sur les récentes observations de mammifères marins en Belgique et des instructions sur ce qu’il faut faire en cas d’échouage, veuillez consulter le site web marinemammals.be. Le nouveau rapport pour 2019, ainsi que les rapports annuels précédents, peuvent être consultés ici.
Codevco V BV a déposé une demande d’autorisation et de permis pour la construction et l’exploitation d’une ferme mariculture dans la partie belge de la mer du Nord et a demandé l’autorisation d’effectuer lun levé géotechnique et géophysique pendant la phase préparatoire. Cette demande fait l’objet d’une procédure d’évaluation d’impact environnemental.
Le dossier de l’application, le résumé non technique, la déclaration d’impact environnemental et le projet d’évaluation appropriée peuvent être consultés du 9 mai au 7 juin 2020 dans les bureaux de l’UGMM à Bruxelles (Rue Vautier 29, 1000 Bruxelles; mdevolder@naturalsciences.be; tél. 02/627 43 52) ou à Ostende (3de et 23ste Linieregimentsplein, 8400 Ostende; jhaelters@naturalsciences.be; tél. 059/24 20 55), uniquement sur rendez-vous et pendant les heures de bureau entre 9h00 et 17h00, et selon les mesures imposées par le gouvernement à l’égard de Covid-19. Le dossier est également consultable les jours ouvrables dans les communes de la côte. Une liste reprenant les lieux de consultation et les coordonnées correspondantes est disponible ici: Communautés_côtières_2020.
Le fichier est également disponible par voie électronique:
Après les nombreux travaux des deux jours précédents et les difficultés rencontrées avec le salinomètre de la marque ufire nous avons décidé de développer un salinomètre basé sur la mesure de la conductivité dans un circuit fermé par l’eau. Voici le schéma utilisé pour notre ensemble:
Vérification de la tension aux bornes des batteries branchées la veille n’etait pas fiable
A notre arrivée aujourd’hui, les deux capteurs étaient toujours allumés. Le système de batterie montée en série était allumé de 18 heures 54mn la veille jusqu’à ce jour à 09 heure 39mn. Deux des piles du système en parallèle étaient très faibles et de l’eau en coulait. Donc les résultats ne sont pas fiables.
Imperfections dans la méthode de soudure
Par la suite, tous les capteurs de température et de salinité réalisés ont montré dans l’ensemble un bon fonctionnement, sauf que le nouveau Arduino était difficile à utiliser, à cause de la perfection de la soudure.
Salinomètre de Ufire difficile à installer
Aujourd’hui, on a trouvé un code pour installer le salinomètre, mais on n’a pas réussi à produire des résultats.
Enfin, de nouvelles boites ont été immergées dans l’eau afin de tester leur étanchéité.
Il s’est tenu ce jour, 13 Janvier 2020 à l’Institut de Recherches Halieutiques et Océanologiques du Benin (IRHOB), une première séance d’activité dudit projet dans le cadre de la deuxième mission au Bénin du Dr. Katrijn BAETENS selon l’ordre du jour ci-après:
Inventaire des matériaux apportés par Dr. Katrijn BAETENS au Bénin.
Réparation et programmation de capteur à trois thermomètres avec un nouveau code.
Fabrication du nouveau capteur à trois thermomètres.
Fabrication du salinomètre.
Recherche de solution de batterie pour les capteurs.
Au bout de cette journée, nous avons pu réaliser et programmer des capteurs à plusieurs thermomètres avec un nouveau code adapté. Un nouveau capteur à trois thermomètres a été réalisé par la suite puis testé avec le code.
Pour résoudre le problème de batterie, nous avons monté deux nouveaux dispositifs constitués des piles de 1,5v. Le premier dispositif est constitué de huit (08) piles toutes montées en série alors que le second dispositif est constitué de deux paires de huit piles (montées en série) toutes montées en dérivation. Le premier dispositif fournissait une tension aux bornes de 9,45v alors que le second dispositif avait une tension aux bornes de 12,86v. Chaque dispositif de batterie réalisé était soumis à l’alimentation d’un capteur à plusieurs thermomètres. Les résultats des performances des batteries seront constatés le lendemain.
Grande surprise le dimanche 10 novembre dans l’un des parcs éoliens de la partie belge de la mer du Nord : les techniciens de maintenance observent une baleine et peuvent faire un petit film avant que l’animal ne plonge à nouveau. Les images sont livrées a l’IRSNB : il s’agit d’un petit rorqual. Une rareté dont on ne connaît que cinq autres cas dans les eaux belges au cours des 20 dernières années. Seuls deux de ces cas antérieurs concernaient des animaux vivants.
Le dimanche 10 novembre, des techniciens d’entretien ont été stupéfaits lorsqu’ils ont vu une baleine passer à la nage depuis une éolienne. L’observation a eu lieu dans la zone de concession Norther, à environ 23 km du port de Zeebrugge. Kenny De Groote a réussi à réaliser une courte vidéo, qui a été envoyée aux scientifiques de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique pour documentation.
« Les images montrent sans aucun doute un rorqual, et le court fragment est heureusement d’une qualité suffisante pour identifier l’animal comme un petit rorqual », explique Kelle Moreau, qui a été le premier à recevoir les images et à les transmettre à ses collègues. « A partir de l’impression générale de la taille et de la forme de l’animal, et surtout à cause des grandes zones blanches à la base des nageoires pectorales (palmes), j’ai immédiatement pensé à un petit rorqual » ajoute Jan Haelters, expert en mammifères marins de l’IRSNB. « La forme et l’emplacement de la nageoire dorsale, ainsi que la présence d’une zone plus claire derrière les nageoires pectorales (le « chevron »), contribuent également à la détermination qui a été confirmée par plusieurs experts consultés. »
Les petits rorquals adultes (Balaenoptera acutorostrata) atteignent une taille maximale de 9 à 11 mètres, les femelles devenant légèrement plus grandes que les mâles. Le petit rorqual est l’une des plus petites espèces de baleines à fanons, et n’est pas considéré comme une espèce rare ou en voie de disparition.
Bien que le petit rorqual fasse partie de la faune de la mer du Nord, son aire de répartition est principalement limitée à sa partie nord et centrale. L’espèce est rarement trouvée au sud du banc Dogger. Cependant, la recherche a montré que les petits rorquals se rencontrent plus souvent dans le sud ces dernières années, probablement en raison de changements dans l’écosystème. Dans les eaux belges, seuls les cas suivants nous sont connus depuis les 20 dernières années :
2004 : découvert mort en mer et débarqué ; mort de prise accidentelle
2013 : échouage ; mort par ingestion d’une grande quantité de plastique
2013 : observation en mer
2017 : carcasse décomposée en mer
2017 : observation en mer
Le squelette du petit rorqual de 2004 (propriété de l’IRSNB) peut actuellement être admiré dans l’exposition permanente « Sea Change » au Centre d’accueil provincial Duinpanne à La Panne.