Réservez la date : Unir ses forces lors du premier « Atelier EU4Ocean – Concevoir des actions d’éducation à l’océan en Europe »

Les 24-25 septembre 2020, le premier atelier EU4Ocean – concevoir des actions d’éducation à l’océan en Europe sera organisé par la coalition EU4Ocean, une nouvelle initiative de la Commission Européenne pour la connaissance de l’océan.

A la suite de l’annonce officielle par le Chargé de l’Environnement, des Océans et de la Pêche Virginijus Sinkevičius pendant le premier sommet international virtuel de connaissance de l’océan (le 8 juin 2020, journée mondiale de l’océan), les membres fondateurs de la plateforme EU4Ocean ont récemment commencé leur travail : 76 organisations (dont l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique) et initiatives désireuses de créer des liens, de collaborer, et de mobiliser leurs efforts pour la connaissance de l’océan. Les membres se sont réunis en ligne afin de faire connaissance, et ont partagé des idées d’actions collectives sur trois thèmes prioritaires : Climat et Océan, Nourriture de l’Océan, et Océan Propre et Sain.

Au même moment, le forum Youth4Ocean rassemble ses membres fondateurs, un groupe de jeunes entre 16 et 30 ans, passionnés par l’océan. Les membres fondateurs viennent de se rencontrer virtuellement pour unir leurs forces afin de soutenir les changements de mentalité et de pratiques à travers l’Europe, qui contribueront à un océan en bonne santé et durable.

Cet été, le Réseau d’Ecoles Bleues Européennes est mis en place pour apporter l’océan dans les salles de classe – et les élèves dans l’océan ! Les enseignants, les directeurs d’école, les éducateurs marins et les élèves recevront un manuel pour les aider à relever le défi « Trouver le bleu ». Les élèves créeront et mettront en œuvre des projets éducatifs pratiques de résolution de problèmes axés sur l’action et portant sur les questions et les défis liés à l’océan. Les projets réussis permettront à leur école d’obtenir la certification d’Ecole Bleue Européenne.

Une communauté diverse engagée dans la connaissance de l’océan grandit en Europe

Le 24 septembre, une série d’ateliers en ligne interactifs et participatifs serviront de plateforme aux membres fondateurs et aux acteurs-clé pour présenter l’ambition, l’organisation, le processus et les outils mis en place afin de soutenir l’action collective pour chacune des trois communautés de la coalition EU4Ocean.

Les ateliers en ligne prévus le 24 septembre incluent :

  • La coalition EU4Ocean : quoi, pourquoi, comment ? (matin)

Ce webinaire reflétera l’orientation et l’interconnexion des trois communautés de la coalition EU4Ocean : la plate-forme EU4Ocean, le forum Youth4Ocean et le Réseau d’Ecoles Bleues Européennes. Les vainqueurs du concours #YoungOceanWaves seront annoncés au cours de cet atelier en ligne.

  • S’engager dans la plateforme EU4Ocean (matin)

Ce webinaire portera sur la nécessité d’un changement collectif de la compréhension, des valeurs et des actions, ainsi que sur l’importance croissante de la communication et du renforcement des capacités pour des efforts conjoints efficaces. Il présentera les premiers travaux opérationnels de la plate-forme EU4Ocean.

  • Mobiliser la jeunesse : le forum Youth4Ocean (après-midi)

La jeunesse est un moteur de changement. Le webinaire ouvrira la voie au fonctionnement du Forum et favorisera les collaborations entre jeunes enthousiastes.

  • Le Réseau d’Ecoles Bleues Européennes

Les enfants instruits sur l’océan seront des adultes responsables. Dans ce webinaire, des écoles et des professeurs partageront leurs expériences de l’éducation à l’océan, et identifieront les facteurs et les prérequis de la réussite, et les secteurs-clé du travail à venir. Le manuel pour les Ecoles Bleues Européennes et le processus de certification seront présentés.

Le 25 septembre sera consacré à la création d’une dynamique d’actions collectives, en mobilisant les représentants des trois communautés à l’échelle de l’UE et des bassins maritimes régionaux de la Baltique, de la mer du Nord, de l’Atlantique, de la Méditerranée et de la mer Noire, qui expriment la diversité, la richesse culturelle et le partage des connaissances de l’UE.

Les ateliers en ligne prévus le 25 septembre incluent :

  • Construire des initiatives collectives d’éducation à l’océan à l’échelle des bassins maritimes (matin)

Cinq ateliers en ligne parallèles seront co-organisés pour étudier les défis spécifiques de la connaissance des océans et de la mer dans les bassins maritimes européens. Les participants seront encouragés à partager leur savoir-faire et à identifier les possibilités d’actions collectives.

  • Ouvrir la voie aux initiatives collectives pour relever les principaux défis marins (après-midi)

Cet atelier qui combinera des sessions plénières et des sessions de groupes parallèles vise à jeter les bases d’initiatives collectives d’éducation à l’océan sur les thèmes Climat et Océan, Nourriture de l’Océan, et Océan Propre et Sain.

Réservez la date des 24-25 septembre et prenez part au premier atelier EU4Ocean – Concevoir des actions d’éducation à l’océan en Europe !

Apportez vos idées, laissez-vous inspirer, et agissez pour l’océan.

Les inscriptions pour l’événement ouvriront bientôt. Gardez l’œil ouvert !

Lancement du nouveau service pour la couleur de l’océan en haute résolution de Copernicus Marin

Un nouveau consortium a été sélectionné pour fournir des résultats en haute résolution sur la couleur de l’océan, dérivés du Sentinel 2 dans le portfolio de Copernicus Marin. De tels résultats seront distribués de façon opérationnelle d’ici début 2021. Ces nouveaux résultats soutiendront la directive-cadre Stratégie pour le milieu marin (DCSMM), la directive-cadre sur l’eau (DCE), et la Planification de l’Espace Maritime (PEM), ainsi que de nombreuses applications en aval.

A gauche : résultat du service Marin de Copernicus sur le total des particules en suspension (Total Suspended Matter, TSM) couvrant l’estuaire de l’Elbe (22.04.2020, résolution 1km). A droite : résultat TSM du nouveau Sentinel-2 couvrant la même zone (22.04.2020 ; résolution 100 m) (disponible début 2021 dans le catalogue Copernicus Marin).

Il est important d’intégrer des résultats de la couleur de l’océan en haute résolution pour soutenir les communautés côtières, car de telles données sont considérées comme un élément clé d’une gestion efficace des ressources côtières. De tels résultats sur la couleur de l’océan haute résolution (<300m) ne font pas encore partie du portfolio de Copernicus Marin. Afin de compléter les résultats existants de couleur de l’océan en basse résolution (>300m) avec ceux en haute résolution, Mercator Ocean a publié en avril dernier un appel d’offres pour mettre en œuvre et exploiter un service fournissant des résultats de niveau 3 et 4 pour les mers régionales européennes fondé sur l’utilisation des données Sentinel-2 (voir plus ici).

Plusieurs propositions ont été reçues, analysées et évaluées ; le consortium rassemblant Brockmann Consult GmbH (Allemagne), l’équipe REMSEM de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), et VITO (Belgique) a remporté l’appel d’offres. Le lancement de ces nouvelles activités a eu lieu le 9 juillet.

Le consortium sélectionné s’appuie sur l’expérience acquise au cours des nombreuses années passées à développer des services haute résolution pour des projets de recherche et développement (tels que HIGHROC, DCS4COP, Multisync, ou CyanoAlert), pour des services Copernicus (Copernicus Terre et Climat), et en tant que prestataire de services en aval.

La nouvelle unité de production sur la couleur de l’océan à haute résolution (HR-OC), qui complète le centre thématique existant sur la couleur de l’océan à basse résolution, assurera la production de jeux de données Sentinel-2 sur la turbidité totale des matières en suspension et la chlorophylle-a, pour les six mers régionales d’Europe (mer Méditerranée, mer Noire, mer Baltique, plateaux continentaux du nord-ouest de l’Europe, mers Ibérique-Biscaye-Irlande et océan Arctique) sur la bande côtière jusqu’à 20 km du rivage. L’image montre un exemple des résultats du nouveau Sentinel-2 comparé à un résultat déjà disponible du service Marin de Copernicus.

Ces nouveaux résultats soutiendront des directives européennes telles que la directive-cadre Stratégie pour le milieu marin (DCSMM), la directive-cadre sur l’eau (DCE), et la Planification de l’Espace Maritime (PEM), ainsi que de nombreuses applications en aval, dont des opérations en mer, le génie côtier, la surveillance des habitats, l’aquaculture, la surveillance de la prolifération d’algues toxiques, l’adaptation au changement climatique et la limitation de ce dernier. Ces résultats de haute résolution répondront aux besoins de nos communautés d’utilisateurs environnementaux, sociétaux et économiques, pour des secteurs du marché tels que « Santé des océans », « Politiques, gouvernance des océans et atténuation » et « Services côtiers ».

Source: https://marine.copernicus.eu/successful-kick-off-new-copernicus-marine-high-resolution-ocean-color-service/

La nécessité d’une politique pour la santé océanique et humaine

Le 28 mai 2020, le European Marine Board (EMB) a publié son rapport de politique N°8 sur « La nécessité d’une politique pour la santé océanique et humaine », coproduit avec le projet SOPHIE (Seas, Oceans and Public Health in Europe) financé par l’UE.

La santé des humains et de l’océan sont liés inextricablement. Les humains tirent profit des océans et de leurs services écosystémiques, dont la nourriture et l’énergie, mais leur santé peut aussi être menacée par certains aspects tels que les tempêtes et la pollution. A son tour, la santé de l’océan peut être considérablement affectée par l’activité humaine, et un équilibre doit donc être recherché pour préserver la santé des deux. Toutefois, à l’heure actuelle, il n’existe aucune politique au niveau national ou européen qui traite explicitement des océans et de la santé humaine.

Les activités humaines qui affectent l’océan affectent à leur tour la santé humaine. Ces impacts peuvent être bénéfiques, tels que la nourriture, l’énergie renouvelable, les loisirs, et la recherche biomédicale, mais peuvent aussi être négatifs, tels que ceux associés aux inondations, tempêtes, et à la pollution. (Jacob Bentley, bentleyillustration@gmail.com)

Le rapport de politique sur la nécessité d’une politique pour la santé océanique et humaine résume les défis politiques à relever pour tenter de traiter ensemble la question de la santé des océans et de la santé humaine, ainsi que la coopération et la recherche nécessaires pour permettre de relever ces défis. Il propose des moyens d’adapter le cadre réglementaire existant pour y intégrer les océans et la santé humaine. Il fournit également des recommandations concernant les données et les indicateurs, le suivi, le financement et la formation.

Recommandations

Le rapport de politique s’appuie sur les recommandations mises en lumière lors de la formation proposée par le projet SOPHIE,  et plus particulièrement celles présentées dans deux résultats du projet : l’agenda stratégique de recherche sur les océans et la santé humaine en Europe, et le rapport de politique, qui examine comment les stratégies et les outils réglementaires liés à la politique maritime intégrée de l’UE se rapportent à la santé océanique et humaine.

Les recommandations générales pour l’océan et la santé humaine sont :

  • Pour promouvoir le développement d’une approche « Santé (et environnement) dans toutes les politiques », la communauté de la recherche doit défendre cette approche et identifier les lacunes actuelles, en tenant compte de l’équité et de l’égalité, en utilisant les mécanismes nationaux et européens de conseil scientifique et d’examen des politiques ;
  • Pour lier les politiques de santé humaine et de santé des océans, les décideurs politiques européens doivent explorer les possibilités de recadrer, d’adapter ou de réinterpréter les politiques marines existantes afin d’y intégrer la santé océanique et humaine ;
  • Pour intégrer le « marin » dans l’étude et la pratique de l’environnement et de la santé, la communauté de la santé océanique et humaine doit sensibiliser, construire la communauté, former les parties intéressées et collaborer avec elles ;
  • Pour concevoir et mettre en œuvre des indicateurs dédiés à la santé océanique et humaine, les chercheurs dans ce domaine et les parties intéressées doivent créer des indicateurs, des approches de surveillance et des outils de gestion appropriés dans le cadre de projets et d’initiatives de collaboration à toutes les échelles pertinentes ;
  • Pour soutenir une gestion fondée sur des données probantes dans le contexte de la santé océanique et humaine, la communauté des chercheurs doit développer des flux de données spécifiques en identifiant les domaines de partage, de gestion et de besoins d’harmonisation dans les cadres de données existants ;
  • Pour construire une architecture intégrée pour des données de santé et d’environnement en Europe, les secteurs de gestion des données terrestres et marines, et des données de santé devraient collaborer pour partager les meilleurs pratiques et enseignements tirés, en s’appuyant sur des activités pertinentes en cours au niveau européen telles que l’initiative European Open Science Cloud ;
  • Pour mieux comprendre les avantages de la surveillance pour les politiques couvrant à la fois la santé des océans et la santé humaine, la communauté, en collaboration avec des économistes et des spécialistes des sciences sociales, doit effectuer des analyses coûts-bénéfices pour justifier les compromis ;
  • Pour protéger à la fois la santé des océans et la santé humaine, la communauté doit aider les décideurs politiques à effectuer des évaluations systématiques pour assurer un retour sur les données et les indicateurs. Pour assurer la cohérence dans toute l’Europe, il pourrait être nécessaire de coordonner cette action au niveau européen ; et
  • Pour accroître le soutien à la recherche sur la santé océanique et humaine, et aux programmes et de coopération sectorielle et régionale, les financeurs de la recherche devraient reconnaître l’importance de la santé océanique et humaine, et financer des recherches collaboratives et transdisciplinaires conçues conjointement par toutes les parties prenantes.
  • Recommandations pour la santé océanique et humaine (Jacob Bentley, bentleyillustration@gmail.com)

Le Rapport de politique peut être téléchargé ici . Une série de dessins a également été créée spécialement pour cette publication par Jacob Bentley. Vous pouvez télécharger l’ensemble des images ici. Une vidéo, créée par Seascape Belgium dans le cadre du projet Seas, Oceans and Public Health in Europe (SOPHIE), souligne la nécessité de mener davantage de recherches dans le domaine des océans et de la santé humaine afin de mieux comprendre les interactions que nous avons avec nos côtes, nos mers et nos océans, et la manière dont ces interactions ont un impact sur notre santé et celle de l’environnement marin. Il appelle également une communauté croissante de diverses parties prenantes à se réunir pour faire progresser la question des océans et de la santé humaine en Europe.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Paula Kellett, Responsable scientifique, European Marine Board, e-mail : pkellett@marineboard.eu.

L’European Marine Board (EMB) est un groupe de réflexion européen de premier plan en matière de politique scientifique marine. L’EMB est un réseau qui compte plus de 10 000 membres, scientifiques et techniciens marins, issus des principaux instituts océanographiques et marins nationaux, des agences de financement de la recherche et des réseaux nationaux d’universités de toute l’Europe. L’EMB offre à ses organisations membres une plateforme pour développer des priorités communes, faire progresser la recherche marine et combler le fossé entre la science et la politique afin de relever les défis et les opportunités futures dans le domaine des sciences marines. L’État fédéral belge est représenté au sein de l’EMB par la Politique scientifique fédérale belge (BELSPO) et dans le panel de communication de l’EMB par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.

Surfez sur la vague et participez au concours Vidéo et Photo #YoungOceanWaves

Dingue de l’océan ? La coalition #EU4Ocean lance le concours #YoungOceanWaves : Ce que l’océan représente pour moi. Nous cherchons des photos & vidéos cool qui montrent votre connexion avec l’océan !

Le concours #YoungOceanWaves, promu par la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche (DG MARE) encourage chacun – et particulièrement les jeunes – à montrer ce que l’océan représente pour eux : des couleurs magnifiques et des créatures vivantes ? De l’amusement ? Du sport ? Des aventures, folles ou tranquilles ? De la nourriture délicieuse, du travail ?

Participez au concours #YoungOceanWaves et montrez votre connexion avec l’océan !

Comment ça marche ?

Le concours se déroule du 14 Juillet au 18 août 2020 à minuit

Pour participer à la compétition, suivez simplement ces étapes :

  • Partagez une photo ou une vidéo de 30 secondes (maximum) sur votre compte Instagram public, montrant ce que l’océan représente pour vous.
  • Utilisez le hashtag #YoungOceanWaves dans votre publication.
  • Vous pouvez aussi ajouter #EU4Ocean et #Youth4Ocean dans votre publication.
  • Soyez créatif.ve ! Si vous faites une vidéo, n’hésitez à vous exprimer comme vous le souhaitez : choisissez un sujet… ou soyez le sujet ! Bougez, dansez, chantez, jouez de la musique, peignez, faites des collages, construisez quelque chose, récitez un poème, faites une performance. Autrement, si vous postez une photo, n’hésitez pas à utiliser des filtres, effets, collages, etc.

Les vainqueurs seront choisis par un Jury qui fera gagner des prix extraordinaires !

Consultez les règles de participation ci-dessous.

Critères d’éligibilité

  • Vous devez avoir au moins 18 ans et avoir un compte Instagram public pour participer à la compétition.
  • Vous ne pouvez participer qu’en tant que particulier.
  • Quand vous partagez votre photo ou vidéo, l’utilisation du hashtag #YoungOceanWaves est obligatoire pour participer à la compétition.
  • N’importe quelle langue peut être utilisée dans la vidéo. Les vidéos qui ne sont pas publiées en anglais doivent être accompagnées de sous-titres pour garantir une large compréhension. Les photos qui incluent des textes non-anglais doivent aussi être accompagnées d’une traduction en anglais.
  • Seule une participation par personne est autorisée. Les participations multiples ne seront pas prises en compte.
  • Les publications en story Instagram ne sont PAS autorisées.
  • Les republications d’anciennes publications seront prises en compte à condition qu’elles soient publiées entre le 14 juillet et le 18 août 2020. Les publications plus anciennes auxquelles le hashtag a simplement été ajouté en description ne seront pas évaluées.
  • Les participations ne doivent pas enfreindre les droits de propriété intellectuelle d’un tiers ou les droits à l’image (voir les conditions générales ci-dessous).

Spécifications du concours

  1. La vidéo ne doit pas dépasser 30 secondes de long. Toute participation d’une durée supérieure ne sera pas prise en compte. Aucune précision n’a été donnée quant aux photos.
  2. La vidéo peut être de n’importe quel format (animation, documentaire, vidéoclip, infographie dynamique, etc.) et vous pouvez choisir parmi différentes possibilités (une vidéo sans dialogue, une vidéo utilisant des expressions verbales simples, une vidéo utilisant un dialogue multilingue ; une vidéo avec voix off, un film sous-titré, etc.). La même règle s’applique aux photos (avec texte, sans texte, etc.).
  3. N’importe quelle langue peut être utilisée dans la vidéo. Les participations vidéo en langue non anglaise doivent être accompagnées d’une traduction en anglais.
  4. La vidéo ne peut comporter aucun contenu, propos ou image inappropriés (pas de violence, de commentaires racistes, d’attaques pornographiques ou personnelles contre des personnes ou des organisations, etc.). L’équipe de la DG MARE et le jury se réservent le droit de ne pas tenir compte des participations vidéo que nous jugeons inappropriées, illicites ou répréhensibles.
  5. Droits d’auteur : Les vidéos/photos réalisées pour le concours doivent être des œuvres originales et ne doivent pas enfreindre les droits de propriété intellectuelle de tiers tels que les droits d’auteur, les droits connexes, les marques commerciales ou tout droit à la vie privée et à l’image. N’utilisez pas d’images de particuliers sans leur consentement. Aucun enfant ne doit être reconnaissable sur la photo. Plusieurs sites proposent de la musique gratuite pour votre vidéo et vous devez utiliser quelque chose qui n’est pas protégé par des droits d’auteur (Musiques et effets sonores gratuits sur Youtube pour votre vidéo). De nombreux sites Internet proposent des enregistrements gratuits et peu coûteux que vous pouvez utiliser pour votre vidéo (pexels.com ; www.pixabay.com).
  6. Si votre vidéo est sélectionnée pour des prix, il vous sera demandé de remplir un formulaire en ligne afin de a) donner la permission d’afficher votre nom, contribution, biographie et photo sur le site du Forum Maritime et sur d’autres chaînes internet de la Commission Européenne, ainsi que sur les chaînes internet des partenaires du projet qui gèrent le concours, et b) confirmer que votre travail n’enfreint pas les règles de propriété intellectuelle d’un tiers ou les droits à l’image. Un formulaire non rempli entraînera la disqualification du concours.
  7. En participant au concours, vous consentez à ce que la Commission Européenne utilise vos photos/vidéos à ses propres fins de publicité et de communication.
  8. L’organisateur se réserve le droit de changer ou de remplacer les prix de la compétition et/ou de modifier les réglementations du concours si nécessaire, sans préavis.

Conditions générales.

Vous trouverez les Conditions générales détaillées ICI. Veuillez les lire attentivement.

Critères de sélection

Les photos et vidéos seront jugées par plusieurs jurys selon les critères suivants :

  • Le contenu du message (accent sur votre connexion avec l’océan)
  • Créativité et originalité : soyez original.e, innovant.e, inspirant.e, intéressant.e, fin.e
  • Intérêt et qualité de la vidéo : variété des plans, angles de caméra, effets sonores, zoom adéquat, lumière, localisation, séquence des plans, qualité du son et de l’image
  • Usage de la langue : attention à la grammaire, à l’orthographe, et à une formulation claire des messages. N’importe quelle langue est autorisée tant que des sous-titres en anglais sont intégrés à la vidéo ou qu’un texte en anglais est inclus avec la photo.

Calendrier

  • 14 juillet – 18 août : phase de participation au concours
  • 19-20 août : 1e pré-sélection
  • 24-27 août : 2e pré-sélection par un jury interne
  • 01-03 septembre : sélection des vainqueurs par le jury final
  • 07-10 septembre : les vainqueurs sont contactés et les participations recueillies
  • Autour du 15 septembre : Les vainqueurs reçoivent des informations
  • 24 septembre : Remise des prix aux vainqueurs et projection des vidéos/photos pendant la visioconférence de la coalition EU4Ocean

Sélection et Jury

  • 1ère sélection : Une première sélection des candidatures sera effectuée par l’équipe interne du projet EU4Ocean. Cette sélection disqualifie les candidatures qui ne répondent pas aux critères d’éligibilité et de sélection minimum.
  • 2ème sélection : Une présélection des 20 meilleures photos et vidéos sera effectuée par un jury interne composé de membres du projet EU4Ocean
  • Sélection finale : 3 gagnants et 7 finalistes seront sélectionnés par un jury de haut niveau (description des membres du jury)

Récompenses

Les vidéos/photos gagnantes seront présentées sur le site web du Forum Youth4Ocean, récompensées lors de l’événement virtuel qui aura lieu les 24 et 25 septembre et recevront un certificat.

1er prix : Une caméra GoPro

2ème prix : Un abonnement en ligne d’un an à National Geographic

3ème prix : ‘Goodie bag’ de l’aquarium Nausicaā Centre National de la Mer

De la 4e à la 10e place : Les participant.e.s gagneront un bon d’une valeur de 20 euros

Contacts

Communication : Vérifiez régulièrement votre messagerie Instagram. Si vous gagnez, nous vous contacterons par message privé. (NB : si une personne que vous ne suivez pas vous envoie un message, ce message apparaîtra dans votre boîte de réception comme une demande. Pour accepter ou rejeter le message, balayez vers la gauche (iOS) ou touchez et maintenez (Android) le message.)

Vous pouvez toujours nous poser vos questions : youngoceanwaves@ecologic.eu

Envoyez un message ou ajoutez un commentaire

*EU4Ocean est un projet financé par la Commission Européenne et exécuté par un consortium de 12 partenaires dans toute l’Europe, dont : ACTeon (coordinateur, France), Seascape Belgium (Secretariat du European Marine Observation and Data Network et de l’Atlas européen des mers, Belgique), le European Marine Board (EMB, Belgique), Nausicaá- Centre national de la mer (France), le Réseau Océan Mondial (ROM, France), Ciência Viva (Portugal), la European Marine Science Educators Association (EMSEA, Belgique),l’Ecologic Institute (Allemagne), le Centre européen pour l’Information sur la Science et la Technologie marine (EurOcean, Portugal), le Secrétariat du réseau SUBMARINER  (S.Pro, Allemagne), MARE Nostrum (Roumanie), le European Schoolnet (Belgique), et Farah Obaidullah (défenseuse indépendante de l’océan & fondatrice de Women4Oceans, Pays-Bas).

L’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique est un membre fondateur de la plateforme EU4Ocean, l’une des trois composantes-clé de la coalition EU4Ocean.

Comment les scientifiques marins peuvent-ils adopter le Big Data ?

La science marine entre rapidement dans l’ère digitale. L’expansion de la portée et de l’échelle des observations océaniques, ainsi que l’échantillonnage automatisé et les « capteurs intelligents », entraînent un flot continu de données. Cela pousse la science marine à entrer dans le monde du big data, où nous sommes confrontés à de grands volumes de données très variées recueillies à grande vitesse. Le big data offre l’opportunité de transformer la façon dont nous étudions et comprenons l’océan grâce à des analyses plus complexes et transdisciplinaires, et offre de nouvelles approches pour la gestion de l’utilisation humaine des ressources marines. Toutefois, une plus grande quantité de données ne signifie pas nécessairement que nous avons les données adéquates pour répondre à de nombreuses questions scientifiques critiques, et pour prendre des décisions de gestion éclairées et fondées sur des données. Pour accroître la valeur du big data marin, celui-ci doit être partagé ouvertement, interopérable et disponible pour des analyses complexes qui peuvent être fondées sur l’intelligence artificielle.

Dossier sur les sciences du futur sur « Le big data en sciences marines »

Le 6e dossier sur les sciences futures sur « le big data en sciences marines » du European Marine Board (EMB) présente des avancées récentes, des défis et des opportunités pour le big data de soutenir la science marine et de couvrir des thèmes tels que la biogéochimie du climat et marine, la cartographie des habitats pour la conservation marine, les observations biologiques marines, et les apports en nourriture provenant des mers et des océans. Le document a été publié le 28 avril 2020 lors d’un webinaire dédié qui a réuni plus de 400 participants, résultat des travaux du groupe de travail de l’EMB sur le big data, qui a été lancé en Mai 2019. Le dossier pour les sciences futures et les résumés infographiques sont disponibles sur le site de l’EMB et des enregistrements vidéo de la présentation sont accessibles sur la chaîne Youtube de l’EMB.

Recommandations

Lors du webinaire, Sheila Heymans, Directrice Exécutive de l’EMB, a présenté un aperçu du document et les recommandations-clé nécessaires à l’entrée complète de la science marine dans le monde du big data. Parmi ces recommandations figurent le partage ouvert des données, l’interopérabilité des données, la disponibilité d’infrastructures informatiques dématérialisées, le développement continu de capteurs « intelligents » pour optimiser la collecte des données, des programmes d’entraînement spécialisés pour permettre aux scientifiques marins d’adopter l’intelligence artificielle dans leur travail, et finalement une collaboration accrue entre les scientifiques marins, les informaticiens, les data-scientists et les gestionnaires de données.

Exemples détaillés

Pendant le webinaire ont eu lieux quatre exposés de type TED talks présentés par des co-auteurs choisis du document. Jerry Tijputra (Centre Norvégien de recherche NORCE) a illustré comment le big data pouvait améliorer la modélisation du climat et les prévisions qui alimentent les négociations mondiales et contribuent à atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Federica Foglini (Institut des Sciences Marines – Conseil National de Recherche italien) a présenté la façon dont le big data pouvaient être utilisées pour créer des cartes d’habitat multidisciplinaires en haute résolution pour la création d’un nouvelle zone marine protégée dans le canyon de Bari en Italie. Matthias Obst (Université de Göteborg) a démontré que les machines changent drastiquement la manière dont nous observons les processus biologiques dans l’océan, et Ketil Malde (Université de Bergen et Institut de Recherche Marine) a présenté les progrès de l’apprentissage automatique et l’avenir des sciences marines guidé par les données.

Le Forum EMB sur le big data en science marine

En raison de la pandémie de COVID-19, le 7e Forum a été reporté au vendredi 23 octobre 2020. Le forum se concentrera sur le Big Data en science marine, étant donné leur rôle essentiel dans la Décennie des Nations Unies pour les Sciences Océaniques au Service du Développement Durable. Vous êtes invités à participer à la conversation et à apporter des idées pour alimenter le Forum via la page LinkedIn de l’EMB et Twitter (en utilisant #EMBForum). L’inscription au 7ème Forum ouvrira prochainement sur le site de l’EMB.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Dr. Britt Alexander, Science Officer, European Marine Board. E-mail: balexander@marineboard.eu

L’European Marine Board (EMB) est un groupe de réflexion européen de premier plan en matière de politique scientifique marine. L’EMB est un réseau qui compte plus de 10 000 membres, scientifiques et techniciens marins, issus des principaux instituts océanographiques et marins nationaux, des agences de financement de la recherche et des réseaux nationaux d’universités de toute l’Europe. L’EMB offre à ses organisations membres une plateforme pour développer des priorités communes, faire progresser la recherche marine et combler le fossé entre la science et la politique afin de relever les défis et les opportunités futures dans le domaine des sciences marines. L’État fédéral belge est représenté au sein de l’EMB par la Politique scientifique fédérale belge (BELSPO) et dans le panel de communication de l’EMB par l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Le stockage à long terme, le traitement scientifique et la publication des grands ensembles de données marines belges à l’IRSNB sont pris en charge par le Belgian Marine Data Centre (BMDC). Les ensembles de données de l’IRSNB ainsi que les ensembles de données des partenaires et des projets sont éligibles.

L’avion garde-côte contrôle désormais aussi les émissions d’azote des navires en mer.

La garde côtière belge continue d’investir dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique au-dessus de la mer grâce à un capteur appelé le « renifleur ». Ce capteur permet de mesurer les composés de soufre dans les émissions des navires en mer, et de vérifier dans quelle mesure ces navires respectent les normes applicables en ce qui concerne le soufre. Afin d’être préparé aux restrictions d’émissions d’azote qui s’appliqueront aux navires dans la mer du Nord à partir de 2021, et d’être capable de les contrôler aussi, la technologie « renifleur » a été développée au printemps 2020 pour détecter les composés d’azote. Les résultats de ces premiers vols d’essai sont prometteurs.

L’avion garde-côte survolant la mer. ©IRSNB/UGMM

Depuis 2016, la Garde Côtière belge applique le capteur appelé « renifleur » à bord de l’avion de l’UGMM (un Britten-Norman Islander, code d’enregistrement OO-MMM), utilisé au-dessus de la mer pour détecter les violations environnementales et nautiques. Ce capteur est un instrument important dans la lutte contre la pollution atmosphérique, et qui permet en particulier de déduire la teneur en soufre du carburant à partir des mesures du dioxyde de soufre (SO2) dans les émissions des navires au-dessus de la mer. Cela met la Belgique à l’honneur au niveau international au regard de l’application de la législation sur le soufre. En 2020, le capteur « renifleur » a été renforcé pour permettre également les mesures des composés d’azote (appelés émissions NOx) des navires en mer.

Zone de contrôle des émissions d’azote

À partir du 1er janvier 2020, la part maximale de soufre autorisée dans les carburants maritimes a été réduite, passant de 3,5% à 0,5%. Dans la zone SECA (Sulphur Emission Control Area – Zone de contrôle des Emissions de Soufre), dont la Belgique fait partie depuis 2015, la norme est encore plus stricte puisqu’elle n’autorise que 0,1%.

Le 1er janvier 2021, une zone de contrôle des émissions d’oxydes d’azote va aussi entrer en vigueur dans la mer du Nord et dans la Baltique : la NECA (Nitrogen Emmission Control Area – Zone de contrôle des Emissions d’Azote). La règle 13 de l’Annexe VI de la MARPOL fixe les limites d’émissions de NOx pour les moteurs marins diesel. Les navires construits à partir de 2021 devront respecter les normes de NOx les plus strictes dans la zone NECA. L’objectif est de parvenir à une réduction progressive des émissions de NOx des navires naviguant dans cette zone et dans les autres zones NECA d’ici 2040. Des normes différentes s’appliquent aux navires plus anciens et doivent aussi être respectées.

Pour la mer du Nord et la Baltique, la Zone NECA correspond géographiquement à la zone SECA. À partir de 2021, elle sera donc simplement appelée la zone ECA pour la mer du Nord et la Baltique (voir la carte).

La zone de contrôle des émissions (ECA) de la mer du Nord et de la mer Baltique.

La nécessité d’une surveillance de l’azote

Les émissions de NOx jouent un rôle important dans la formation de particules fines et dans l’eutrophisation de l’environnement marin et terrestre. Près de la surface terrestre, ils jouent un rôle dans la formation de l’ozone, un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique et qui peut également mener à d’importants problèmes respiratoires. À la fois les SOx et NOx des navires contribuent aussi à l’acidification des zones côtières très fréquentées.

Selon le Ministre de la Mer du Nord Philippe de Backer, « La pollution atmosphérique en mer affecte non seulement notre environnement marin mais nuit aussi à la santé de notre population. C’est pourquoi nous continuons d’investir dans de meilleurs instruments de mesure pour tracer la pollution atmosphérique. C’est là le seul moyen d’améliorer l’application des mesures et de garantir un air sain pour tous et pour l’environnement. »

Le capteur NOx

Toutefois, jusqu’à récemment, il n’existait pas de mécanisme précis pour l’application des règlements sur les NOx permettant de détecter les navires non conformes. La surveillance ne pouvait être effectuée qu’en vérifiant la possession d’un certificat international valide de prévention de la pollution atmosphérique, et n’était donc pas fondée sur des relevés ou des prélèvements. Un tel certificat est considéré comme une preuve prima facie pour établir la conformité. Beaucoup de navires utilisent aussi des techniques de réduction des émissions (p.e. un catalyseur) pour s’assurer de la conformité avec les prescriptions en matière d’azote. Encore une fois, il n’existe pas encore de méthode en place pour vérifier avec certitude que les navires ont activé ces équipements de réduction des émissions à temps avant d’entrer dans une NECA.

Afin de pouvoir étendre la surveillance des émissions des navires en mer à la mesure des composés d’azote, un capteur NOx modifié a été acheté et intégré au système aérien « renifleur ». En 2019, le ministre de la Mer du Nord Philippe de Backer a mis à disposition du Service Scientifique de l’Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la Mer du Nord (UGMM) de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) un budget de 70 000 € pour cet achat.

L’avion Garde Côte prêt pour l’un des premiers vols d’essai NOx. ©IRSNB/UGMM

« Grâce au nouveau capteur, nous sommes capables d’effectuer des contrôles de NOx en mer, ce qui est très précieux car il n’y a aucune méthode empirique pour contrôler ces substances pour assurer l’application des mesures dans le port » précise Ward Van Roy, l’un des opérateurs aériens de l’UGMM. « De plus, le nouveau capteur augmente aussi la précision de nos mesures de soufre. La faible sensibilité du capteur de soufre au monoxyde d’azote peut être corrigée par les mesures d’azote. »

Prometteur

Les premiers vols d’essai avec le capteur d’azote ont été effectués début juillet 2020. On peut parler d’un grand succès, et cela donne confiance dans le fait qu’une énorme quantité d’informations sur l’émission d’azote des navires en mer sera recueillie. Cela devrait permettre de mieux comprendre comment développer une surveillance NECA efficace en mer afin d’améliorer l’application des mesures, en coopération avec les autorités d’inspection portuaire. De cette manière, l’UGMM et les garde-côtes développeront davantage le rôle de pionnier de la Belgique dans la surveillance des émissions des navires en mer, et la Belgique sera prête à remplir son rôle de surveillance dans le domaine des émissions d’azote à partir du 1er janvier 2021.

Les premiers vols d’essai et analyses montrent que l’avion des garde-côtes belges peut désormais détecter également les oxydes d’azote dans les émissions des navires en mer © IRSNB/UGMM

Regardez aussi la vidéo consacrée à la surveillance des émissions de soufre, avec à la fin un bref aperçu de l’intégration de la surveillance des émissions d’azote à l’ensemble des tâches.

Surveiller l’eutrophisation des eaux côtières belges grâce à MULTI-SYNC

Afin de surveiller l’état d’eutrophisation de la zone côtière belge, de détecter le plus rapidement possible les situations potentiellement critiques et de se conformer aux directives-cadres de l’UE sur l’eau et sur la stratégie marine, une surveillance permanente des eaux côtières est essentielle. La télédétection à l’aide de capteurs optiques et d’images satellites peut fournir un aperçu spatial de l’état d’eutrophisation de cette zone. Dans le projet MULTI-SYNC, les chercheurs (dirigés par l’équipe REMSEM de l’IRSNB) visent à améliorer ce service en développant de nouvelles méthodes pour utiliser les données typiques de couleur de l’océan à basse résolution en synergie avec les données satellitaires à haute résolution fournies par Sentinel-2.

En ce début de vacances scolaires, nous sommes nombreux à vouloir poser une serviette sur le sable, laisser notre regard se perdre dans l’horizon des vagues et savourer à l’avance quelques délicieux fruits de mer.

Couvrant plus des deux tiers de la surface du globe, les mers et océans sont des écosystèmes complexes qui fournissent des services essentiels au maintien de la vie sur Terre. Au cœur du système climatique, l’environnement marin est notre plus grande source de biodiversité et contribue aussi largement à la prospérité économique, au bien-être social et à la qualité de vie.

Un milieu à protéger

La protection des milieux marins est donc cruciale. Pour se doter des outils juridiques indispensables à cette protection, l’UE a adopté dès 2000 la directive-cadre européenne sur l’eau et en 2008 la directive-cadre «Stratégie pour le milieu marin».

La Belgique, tout comme les autres Etats membres, est tenue de respecter ces directives, de maintenir le « bon état écologique » de ses eaux (de surface, souterraines et côtières) et d’assurer un reporting régulier de la qualité des eaux auprès des instances européennes.

Image Sentinel-2 en vraies couleurs de la zone d’étude (10 m de résolution) et carte des matières particulaires en suspension (Suspended Particulate Matter)

Pour contrôler l’état d’eutrophisation de la zone côtière belge et déceler au plus vite des situations potentiellement critiques de celui-ci, la surveillance opérationnelle permanente est essentielle.

Les méthodes traditionnelles de contrôle par navire sont à l’heure actuelle toujours considérées comme les principaux outils de surveillance. Mais elles ne fournissent que des informations ponctuelles et sont très couteuses.

Les satellites pour mieux voir

La télédétection offre des solutions qui ont été explorées par le projet MULTI-SYNC (Multi-scale synergy products for advanced coastal water quality monitoring) mené par l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB) et financé par le programme STEREO du Bureau de la politique scientifique belge (BELSPO).

La télédétection offre des solutions qui ont été explorées par l’équipe du projet MULTI-SYNC (Multi-scale synergy products for advanced coastal water quality monitoring), dirigé par l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) et financé par le programme STEREO de la Politique scientifique fédérale (BELSPO). L’utilisation d’images satellitaires pour le monitoring combine en effet de nombreux avantages. Outre un coût réduit, elles fournissent des informations en chaque point du territoire belge de la mer du Nord et ce, avec une grande résolution spatiale et temporelle. De plus, le traitement des images bénéficie d’une technique de comblement des zones de nuages, donc sans information (DINEOF) développée par l’ULg-GHER, partenaire du projet.

De la recherche scientifique à l’application

Le degré d’eutrophisation des eaux peut être déterminé par leur concentration en chlorophylle-a, indicateur de la biomasse phytoplanctonique.

A l’aide de données fournies quotidiennement par des capteurs optiques spécifiquement dédiés à la couleur de l’océan (SeaWiFS, MODIS, MERIS, VIIRS, Sentinel-3), les chercheurs du projet MULTI-SYNC ont développé une approche permettant de cartographier les concentrations en chlorophylle-a et d’autres produits comme les matières totales en suspension à haute résolution.Eutrophisation de la zone côtière belge. Les zones avec les concentrations les plus élevées (Chl P90 > 15µg L-1) sont indiquées en rouge. Cette carte est réalisée à partir de données satellitaires MERIS avec une résolution spatiale de 1 km.

Grâce à ces produits, ils peuvent obtenir un aperçu spatial de l’état d’eutrophisation de la zone côtière belge, où les zones problématiques sont directement visibles en rouge. Ces cartes sont intégrées dans le rapport d’évaluation de l’eutrophisation fourni par la Belgique dans le cadre des directives européennes et permettent donc de soutenir directement les actions nécessaires pour atteindre ses objectifs en matière de qualité des eaux.

Image Sentinel-2 du 1er mai 2016 (en haut, image en vraies couleurs; en bas, produit chlorophylle-a) montrant une efflorescence algale près du rivage près d’Ostende

Dans MULTI-SYNC, les chercheurs visent à améliorer ce service en développant de nouvelles méthodes pour utiliser les données typiques ‘ocean colour’ de basse résolution en synergie avec les données satellitaires à haute résolution, comme celles fournies par Sentinel-2. Un tel satellite est capable de fournir des produits sur la chlorophylle-a avec une résolution spatiale allant jusqu’à 10 m, ce qui permet la détection des efflorescences algales proches du rivage, indétectables par les satellites traditionnels ‘ocean colour’ ou par la surveillance in situ par bateau.

 

Texte source : Site Web Belgian Earth Observation

Journée d’étude « Une perspective à 360° sur le sable marin »

Mise à jour du 9 septembre 2020 : En raison du coronavirus, on est malheureusement contraints de reporter cette journée d’étude à l’automne 2021. Nous vous informerons dès que possible de la nouvelle date.

 

Cette année, le service Plateau continental du SPF Economie organise à nouveau une journée d’étude sur l’extraction de sable dans la partie belge de la mer du Nord.

Nous nous réjouissons de vous accueillir le vendredi 20 novembre 2020 lors de notre journée d’étude « Une perspective à 360 ° sur le sable marin » dans le parc naturel Zwin à Knokke-Heist.

Le matin, nous présenterons les résultats du monitoring et quelques innovations. Nous discuterons également du nouveau niveau de référence pour l’extraction de sable et de l’impact du Plan d’aménagement des espaces marins 2020-2026. L’après-midi, nous examinerons le recyclage du sable marin et les alternatives possibles. Nous conclurons avec les applications du sable marin dans l’industrie et dans le contexte de la sécurité côtière.

Programme et inscriptions

JERICO-S3 : Demande de récits utilisateurs

Un des objectifs du projet JERICO-S3 est de développer une infrastructure électronique qui offrira aux utilisateurs un accès direct et facile aux données, outils et informations dont ils ont besoin pour les mers côtières. Pour y parvenir, les développeurs doivent comprendre qui vous êtes, ce que vous faites, ce dont vous avez besoin pour le faire, et quelles sont les issues des tâches. Pour ce faire, JERICO­-3S lance un appel à récits utilisateurs qui fournira ces informations aux développeurs.

JERICO-S3

Le projet JERICO-S3 du programme Horizon2020 de l’UE fournira une Infrastructure de Recherche par observation (IR) de pointe, adaptée et visionnaire, une expertise, et des données de grande qualité sur les mers côtières et continentales européennes. Le projet soutiendra de la recherche au calibre mondial, de l’innovation à grandes répercussions, et une vitrine de l’excellence européenne à l’international.

Il sera structuré régionalement autour de quatre Super Sites Pilotes (SSP) et cinq Sites Régionaux Intégrés (SRI). Grâce à cette structure innovante, JERICO-S3 vise une approche plus intégrante pour mieux observer l’écosystème côtier, en élevant l’excellence scientifique et en développant le potentiel des différents sites, tout en tenant compte des écosystèmes régionaux et locaux. Le développement préliminaire d’une infrastructure électronique (ERV, Environnement de Recherche Virtuel) soutiendra les scientifiques et les utilisateurs en leur offrant un accès à des services spécialisés et contribuera à faire progresser la conception de l’Infrastructure de Recherche et sa stratégie de durabilité.

Dans le projet JERICO-S3, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique est représenté par le Centre de Prévisions Marines.

Demande de récits utilisateurs

Afin de construire une infrastructure électronique qui vous permettra (acteurs et utilisateurs finaux) d’accéder directement et facilement aux données, outils et informations dont vous avez besoin, les développeurs doivent comprendre comment ils peuvent vous aider dans votre travail. Pour y parvenir, des récits utilisateurs sont recueillis.

Que signifie « Récit Utilisateur » ? Un Récit Utilisateur est un dossier informel de très haut niveau sur qui vous êtes, ce que vous faites (emploi ou titre/description de la tâche), ce dont vous avez besoin pour le faire (de quel type d’outils, de données, de connaissances vous avez besoin pour cet emploi ou cette tâche), et quelles sont les issues de la tâche. Il peut aussi mentionner tout besoin particulier – quant à la quantité ou la qualité des données et informations.

Vous pouvez avoir un seul ou plusieurs récits utilisateurs. Veuillez remplir un formulaire pour chaque récit. Transmettez également cette enquête à vos collègues. Vous pouvez aussi ajouter des récits utilisateurs supplémentaires au nom d’autres personnes, ou de vos propres responsables et utilisateurs finaux.

Le JERICO-RI, une Infrastructure de Recherche Durable Pan-Européenne

JERICO-S3 prend la suite de deux projets financés par l’UE : JERICO-FP7 (2011-2014) et JERICO-NEXT (2015-2019). Tous ont été coordonnés par IFREMER, et JERICO-S3 a été lancé officiellement le 1er février 2020, et a reçu son coup d’envoi à San Sebastian, en Espagne, les 17-21 février 2020.

Le JERICO-RI est une perspective de long-terme fournissant des données marines de grande qualité, une expertise et des infrastructures pour les mers côtières d’Europe. Les données sont pluridisciplinaires, standardisées, de qualité contrôlée, durables, interopérables et libres d’accès et d’usage.

L’objectif est d’améliorer et d’innover pour la coopération dans les observatoires côtiers en Europe en ajoutant la partie côtière à un Système Européen d’Observation de l’Océan, de coopérer avec d’autres initiatives Européennes comme l’ESFRI (EURO-ARGO, EMSO, EMBRC), des Infrastructures Intégrées (FIXO3 etc.), le projet d’innovation des capteurs OCEAN OF TOMORROW (SenseNET, NEXOS), le réseau biologique européen émergent (EMBRC) et EMODnet pour contribuer à fournir des services à la communauté des chercheurs et à la société.

Lancement de la Plateforme EU4Ocean et ses membres fondateurs

L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) a rejoint le Programme EU4OCean en tant que membre fondateur. Etant donné que la recherche, la surveillance et la communication autour du monde marin sont des activités importantes de l’IRSNB, il s’agissait d’une démarche logique. Dans la coalition EU4Ocean, l’IRSNB va se rapprocher d’organisations et d’initiatives de différentes natures afin de collaborer avec elles et de mobiliser leurs efforts sur la connaissance de l’océan. Les membres fondateurs de la coalition EU4Ocean se sont réunis pour la première fois le 18 juin 2020 et ont fait leur entrée officielle dans le monde le 2 juillet 2020.

L’océan est une source de vie pour les humains. Il nous nourrit, nous donne de l’oxygène et de l’énergie. Il abrite de nombreuses espèces et agit comme un régulateur du climat. Comprendre comment nous influençons l’océan et comment l’océan nous influence est au cœur de la connaissance de l’océan. Cette compréhension nous permet de faire des choix responsables pour mieux protéger notre océan et utiliser de façon durable les opportunités qu’il nous offre. C’est ce pour quoi nous œuvrons en Europe, en contribuant à l’amélioration du bien-être des Européens, comme prévu et récemment confirmé dans le Green Deal européen.

La Coalition Européenne pour l’Océan  (EU4Ocean) relie plusieurs organisations, projets, et personnes qui contribuent à la connaissance de l’océan et à sa gestion durable. Soutenue par la Commission Européenne, cette initiative participative et inclusive vise à unir les voix des Européens pour faire de l’océan une préoccupation de chacun.

La plateforme EU4Ocean

La Plateforme EU4Ocean est l’un des trois éléments-clés de la coalition EU4Ocean (pour les autres éléments, voir le Forum Youth4Ocean  et le Réseau d’Ecoles Bleues européennes).

La Plateforme EU4Ocean sera un point focal pour les organisations et initiatives, visant à ce qu’elles établissent des liens, collaborent et mobilisent leurs efforts autour de la connaissance de l’océan. Elle offrira un environnement de travail dynamique et thématique, qui stimulera la collaboration, l’échange de méthodes et le dialogue dans tous les groupes cibles, menant à la création de nouveaux partenariats et actions innovantes sur la connaissance des océans, co-conçues par les organisations et par la jeunesse.

Les objectifs de la plateforme EU4Ocean

  • Consolider et s’appuyer sur des initiatives existantes autour de la connaissance de l’océan couvrant différents secteurs partenaires ;
  • Relier des partenaires disparates et divers ayant un rôle dans la connaissance de l’océan pour former un réseau collectif inclusif autour de la connaissance de l’océan, qui stimule un environnement d’actions concrètes et d’engagements pour créer une génération instruite sur l’océan.
  • Identifier conjointement dans des groupes thématiques les meilleures opportunités dans des activités de connaissance de l’océan qui peuvent être transposées à plus grande échelle pour sensibiliser une plus grande part de la société (les premiers groupes de travail se concentreront sur « Climat et Océan », « Nourriture de l’océan », et « Océan propre et sain ») :
  • s’assurer que la jeunesse fait partie intégrante active des activités de connaissance de l’océan.

Les membres de la plateforme EU4Ocean peuvent s’attendre à gagner en visibilité, valeur ajoutée et impact pour leurs activités existantes. Les activités peuvent aussi être de plus en plus liées et contribuer au mouvement européen grandissant de connaissance de l’océan. Les membres ont par ailleurs la chance de contribuer au point focal pour le dialogue et l’action collaborative en dans le cadre de la Connaissance de l’Océan en Europe (la coalition EU4Ocean), et de travailler avec d’autres organisations et particuliers. Cela pourrait potentiellement mener à la formation de nouveaux partenariats et/ou méthodes innovantes, à l’exploration de plusieurs occasions de financement, et à la transposition des activités de connaissance de l’océan en campagnes.

Lancement de la coalition EU4Ocean

Le 8 juin 2020, le premier Sommet de Connaissance de l’Océan virtuel a été organisé à l’occasion de la journée mondiale des Océans. Il s’agissait de l’occasion idéale pour célébrer officiellement le lancement de la coalition EU4Ocean et son dévouement pour la connaissance de l’océan, en compagnie du Chargé de l’Environnement, des Océans et de la Pêche, Virginijus Sinkevičius, et de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO. Dû aux circonstances de la pandémie de COVID-19, cette réunion a eu lieu virtuellement pour annoncer et célébrer ce lancement, et partager des idées et perspectives pour la protection de notre planète bleue.

Membres Fondateurs de la Plateforme EU4Ocean

Les membres Fondateurs de la Plateforme EU4Ocean, dont l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique se sont rencontrés une première fois lors d’une visioconférence le 18 juin. Lors de cette réunion, les participants ont exprimé leur motivation à travailler ensemble pour développer les connaissances de l’Océan et des activités concrètes qui créeront véritablement une conscience, un engagement et une dynamique d’action et de changement dans toute la société. La plateforme EU4Ocean rassemble une large diversité de partenaires couvrant les domaines de la recherche marine, la politique scientifique, l’industrie de l’économie bleue et le secteur privé, la société civile, les arts, l’éducation, la jeunesse et les media. Cela inclut plusieurs échelles, d’organisations locales et nationales aux mers régionales et des initiatives européennes. Dans la prochaine étape, les membres concevront conjointement les événements d’EU4Oceans arrivant les 24 et 25 septembre.

La liste finale des membres fondateurs de la Plateforme EU4Oceans – pas moins de 76 – a été annoncée officiellement le 2 juillet 2020.