Un nouveau traité protège la biodiversité en haute mer

Du 20 février au 4 mars, les toutes dernières négociations BBNJ visant à adopter un traité international pour la protection de la biodiversité en haute mer ont eu lieu à New York. L’accord a été obtenu après 17 ans de discussions et négociations intenses au sein des Nations Unies. La Belgique a joué un rôle actif dans l’élaboration et la finalisation de ce traité historique. Il sera désormais possible, entre autres, de créer des zones protégées en haute mer, en dehors des eaux territoriales.

© Christopher Michel, CC BY 3.0, Wikimedia Commons

Le nouveau traité revêt une importance capitale pour la Belgique. En tant que fondateur des Blue Leaders en 2019, notre pays est un grand défenseur de la protection de l’océan et de la conservation de ses ressources. L’adoption de l’objectif de protéger 30 % des océans d’ici 2030 lors de la COP Biodiversité à Montréal en décembre dernier constituait une première étape importante. La conclusion de ce nouveau traité pour la protection de la biodiversité en haute mer (BBNJ – Biodiversity Beyond National Jurisdiction) pose le dernier jalon qui permettra de procéder réellement à cette protection.

L’importance de l’océan

L’océan est essentiel au maintien de la vie sur Terre. Il est la source de nourriture et d’énergie de millions de personnes, il régule le climat et apporte de l’oxygène. Malheureusement, l’océan est menacé par la pollution, la surpêche, le changement climatique et d’autres activités humaines.

La protection de notre océan est donc essentielle pour l’avenir de la planète. L’une des principales raisons est le rôle unique que joue l’océan dans la lutte contre le changement climatique. Par exemple, il absorbe environ un tiers du CO2 émis dans l’atmosphère par les activités humaines. Cela contribue à réduire le réchauffement de la planète et à stabiliser le climat.

Vincent Van Quickenborne, ministre de la Mer du Nord : « C’est un traité historique. Une étape cruciale pour tous ceux qui se soucient de l’océan. Le traité BBNJ est pour l’océan ce que l’accord de Paris de 2015 est pour le climat. Après plus de 17 ans de négociations, nous pouvons enfin créer des zones protégées en haute mer. »

L’importance des réserves naturelles en haute mer

L’objectif du nouveau traité BBNJ est de pouvoir créer des zones protégées (reserves naturelles) en haute mer. 70 % de la surface de la Terre est constituée d’eau, dont les trois quarts se situent en haute mer et n’ont pas encore pu être protégés par la communauté internationale de quelque manière que ce soit.

Grâce à ce traité, la dernière étape a été franchie pour transformer 30 % de la haute mer en zones marines protégées d’ici 2030. Les réserves naturelles de haute mer sont des zones où les activités humaines sont strictement réglementées : la navigation durable, le tourisme nautique durable, l’utilisation durable des ressources biotiques (stocks de poissons et autres organismes marins) et abiotiques (sable, gravier, métaux, etc.), la recherche scientifique dans le respect de la nature.

Les scientifiques s’accordent à dire qu’il faut protéger au moins 30 % des zones protégées en haute mer pour que les océans soient résilients face au changement climatique. Ce taux de 30 % permettrait en effet d’atteindre le point de basculement nécessaire afin que les 70 % restants demeurent également vivables.

Sophie Mirgaux, envoyée spéciale belge pour les océans (SPF Santé publique), qui suit les négociations depuis le début en tant que membre de l’équipe de négociation de l’UE : « Ce traité change véritablement la donne en matière de protection des océans. Ce sera un défi de fournir cette protection de manière efficace dans une zone aussi éloignée de la côte. Il faudra beaucoup de moyens pour y parvenir et ce sera un travail de longue haleine. Mais c’est nécessaire, et nous devons donc nous lancer en tant que communauté internationale. »

© CC0 1.0

Outre les zones protégées, le traité règle également l’accès aux ressources génétiques marines ainsi que le partage équitable des bénéfices qui en découlent, l’évaluation de l’impact environnemental des activités en haute mer, le renforcement des capacités et le transfert de technologies marines. À l’instar du traité sur le climat, ce nouveau traité historique prévoit également l’organisation d’une conférences des parties (COP).

Rôle de la Belgique

Notre pays a contribué de manière active au succès des négociations sur les BBNJ, notamment en participant activement au processus et en entretenant des contacts bilatéraux avec les autres pays. L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique a également collaboré de manière intensive : Hendrik Segers, en tant que membre de la délégation belge et de l’équipe de l’UE, a participé à l’élaboration des positions belge et européenne et était responsable des aspects concernant les ressources génétiques marines. L’importance de la finalisation du traité BBNJ a également été soulignée lors d’un événement high level que le ministre de la Mer du Nord Vincent Van Quickenborne a co-organisé à la veille de la Conférence Our Ocean 2023 à Panama. Des responsables politiques du monde entier y ont appelé à finaliser le traité BBNJ.

L’appel de haut niveau a été renforcé par l’annonce d’un financement de plus de 100 millions de dollars pour soutenir la ratification et la mise en oeuvre du traité. Cette promesse de financement a été rendue possible grâce à des institutions philanthropiques privées et publiques telles que Bloomberg Philanthropies, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), Oceans5 et d’autres. La Commission européenne s’est également engagée à verser 40 millions d’euros dans le cadre du traité BBNJ. En outre, la Commission consacre 816 millions d’euros à la recherche océanique.

En tant que Blue Leader, la Belgique va peser de tout son poids pour réaliser rapidement la première zone protégée. Cependant, certaines étapes doivent encore être franchies pour que cela soit possible.

Hendrik Segers, Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, explique : « Pour procéder à la délimitation des aires marines protégées dans les zones ne relevant pas de la juridiction nationale, la convention doit d’abord être ratifiée par les États membres de l’UE et par la Commission, et intégrée dans la législation nationale et européenne. Il sera également important pour la recherche scientifique en haute mer de connaître les conséquences de la convention ».

La Belgique candidate au secrétariat à Bruxelles

Comme c’est le cas pour d’autres conventions internationales, un secrétariat sera également créé pour la BBNJ. Il s’agira d’un secrétariat distinct, c’est-à-dire qui ne sera pas placé sous l’égide des Nations unies à New York. Ce point est important pour donner du poids au nouveau traité. En effet, il y aura un important lobby contre l’installation de zones protégées en haute mer. Un secrétariat autonome, avec son propre personnel et un budget distinct, fera office de contrepoids. La Belgique, l’un des fondateurs des Blue Leaders, est candidate à la création de ce secrétariat à Bruxelles. Cette démarche est non seulement conforme à l’engagement pris par notre pays ces dernières années, mais elle renforcerait aussi considérablement la position de la Belgique sur la scène maritime internationale.

Consultation publique Modular Offshore Grid 2

Elia Asset sa a déposé une demande de construire et une licence pour exploiter le « Modular Offshore Grid 2 (MOG2) » dans les espaces marins sous juridiction de la Belgique. Cette demande fait l’objet d’une procédure d’évaluation d’impact environnemental. L’’application, Le rapport d’impact environnemental et le résumé non technique peuvent être consultés du 8 février au 10 mars 2023 dans les bureaux de l’UGMM à Bruxelles (Rue Vautier 29, 1000 Bruxelles; mdevolder@naturalsciences.be; tél. 02 627 43 52) ou à Ostende (3de et 23ste Linieregimentsplein, 8400 Ostende; jhaelters@naturalsciences.be; tél. 02 788 77 22), uniquement sur rendez-vous et pendant les heures de bureau entre 9h00 et 17h00. Le dossier est également consultable les jours ouvrables dans les communes côtières. Une liste reprenant les lieux de consultation et les personnes de contact dans lesdites communes est disponible sur simple demande auprès de l’UGMM/BMM.

Le fichier est disponible par voie électronique:

Toute partie intéressée peut soumettre ses vues, commentaires et objections à Mme Brigitte Lauwaert par courrier ou par e-mail jusqu’au 25 mars 2023:

UGMM Attn. Mme Brigitte Lauwaert
Rue Vautier 29
1000 Bruxelles
blauwaert@naturalsciences.be

Blue Innovation Swell Award 2022 pour projet UNITED

Jeudi 15 décembre, la remise solennelle des Blue Innovation Awards 2022 a eu lieu à la Maison du Port à Anvers. Le pilote belge du projet UNITED a remporté le Blue Innovation Swell Award. Dans le cadre de ce projet de démonstration, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique travaille avec des partenaires scientifiques et commerciaux pour optimiser la combinaison de l’éolien en mer, de l’aquaculture et de la restauration des huîtres plates et de la culture des algues.

Partenaires du projet de démonstration belge au sein de UNITED (Image : UNITED)

Blue Innovation Awards

Les Blue Innovation Awards sont une initiative du Blauwe Cluster visant à mettre en avant les projets, produits et services innovants dans l’économie bleue. Quatre catégories sont récompensées : la Blue Innovation Wave pour les PME, la Corporate Blue Innovation Wave pour les grandes entreprises, la Blue Innovation Swell pour les initiatives collaboratives et la Blue Innovation Captain pour les initiatives gouvernementales. Un prix du public est également décerné.

Il s’agissait déjà de la troisième édition des Blue Innovation Awards en 2022. Toutes les candidatures, impliquant plus de 50 organisations au total, ont été jugées sur la base de cinq critères : le caractère innovant, le lien avec les activités économiques dans, sur et par la mer, le potentiel commercial, les ambitions et l’attrait internationaux, et le lien avec les objectifs de développement durable des Nations unies. Dans chaque catégorie, deux nominés ont finalement été retenus.

Les lauréats des quatre Blue Innovation Awards 2022 (Image : Blauwe Cluster)

UNITED

Le projet européen Horizon2020 UNITED (Multi-Use offshore platforms demoNstrators for boostIng cost-effecTive and Eco-friendly proDuction in sustainable marine activities) fournit des preuves de la viabilité économique et environnementale de l’utilisation multiple de l’espace offshore grâce au développement de cinq projets de démonstration dans différentes zones marines européennes.

Le projet de démonstration belge s’articule autour de la combinaison de l’énergie éolienne en mer, de la culture d’algues (Saccharina latissima) et d’huîtres plates européennes (Ostrea edulis), et de la restauration des récifs d’huîtres plates. Il s’agit d’une collaboration entre plusieurs groupes de recherche de l’Université de Gand, Jan De Nul, Brevisco, Colruyt, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) et Parkwind. Le groupe de recherche MARECO de l’IRSNB se concentre principalement sur la restauration des récifs d’huîtres plates et est également responsable du développement d’un cadre pour l’évaluation de la valeur ajoutée de l’utilisation marine multiple, qui sera appliqué dans les cinq projets pilotes.

« L’élection du pilote belge de UNITED comme lauréat du Blue Innovation Swell Award 2022 montre que l’économie bleue est bien vivante chez nous, et que le développement de la nature devient également une condition de plus en plus ancrée au sein des activités économiques. » déclare fièrement Annaïk Van Gerven, chercheur au MARECO.

Les lauréats UNITED du Blue Innovation Swell Award 2022 (Image : Blauwe Cluster)

Vous trouverez plus d’informations sur les autres Blue Innovation Awards 2022 sur le site web du Blauwe Cluster.

La combinaison de la pêche passive et de l’aquaculture marine se rapproche d’une pratique rentable

La combinaison spatiale d’une ferme marine – où poussent des moules, des huîtres et des algues – et d’une pêche passive avec des techniques d’appâtage innovantes a été largement testée au large de nos côtes au cours des trois dernières années. Le fait que la combinaison fonctionne est une bonne nouvelle car, contrairement au chalutage traditionnel (actif) à perche, les deux activités sont autorisées dans les zones de parcs éoliens. La lumière, le son et l’odorat s’avèrent des techniques efficaces pour attraper davantage de seiches, de crevettes et de poissons au fond d’une ferme marine plurispécifique. En outre, des outils ont été développés pour permettre aux exploitants de fermes marines de mieux planifier les sorties en mer. Les résultats du projet SYMAPA (VLAIO) ont été présentés à la presse et aux parties prenantes par les partenaires du projet, Colruyt Group, Brevisco, AtSeaNova, Vlaamse Visveiling, l’Institut de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’alimentation (ILVO) et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), le 24 novembre 2022 à Ostende.

Le ministre de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, était présent : « Nous allons développer la partie belge de la mer du Nord comme centrale électrique de notre pays et comme moteur d’innovation et d’autosuffisance. C’est pourquoi, en plus des parcs éoliens et des panneaux solaires flottants, nous voulons également cultiver des algues dans la mer du Nord pour fabriquer du biocarburant. À cette fin, nous avons alloué 250 000 euros de fonds de recherche. Dans les parcs éoliens, nous pouvons produire de la nourriture en plus de l’énergie. Quand on sait qu’en Europe, nous importons 70 % de nos fruits de mer, cela prouve qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans notre pays pour la mariculture et la pêche passive. Les protéines ainsi extraites des algues ou des coquillages ne doivent plus être produites par l’élevage ou la pêche. Les résultats du projet SYMAPA montrent que des mesures importantes ont été prises pour qu’il soit non seulement techniquement et biologiquement mais aussi économiquement possible de combiner non pas une, mais deux, voire trois activités dans la même zone de la mer du Nord. »

Représentation schématique de la pêche au pot sur le fond marin (image : ILVO)

10 fois plus de seiches dans les pots avec du fil fluorescent

Dans le cadre de la pêche au pot passive, les poissons et autres animaux marins sont attirés et capturés dans des pots au fond de la mer. Cette forme de pêche sélective a peu de prises accessoires, peu ou pas d’impact sur le fond et une faible consommation de carburant. Les pots sont vidés régulièrement et les prises vivent lorsqu’elles sont collectées à bord, ce qui améliore la qualité.

La capacité de pêche peut également être optimisée en utilisant la lumière, le son et potentiellement aussi l’odeur. C’est ce qui ressort des essais menés par l’ILVO dans la zone de Westdiep, au large de Nieuport :

  • Les résultats pour les seiches (Sepia, un type de calmar) sont impressionnants : en remplaçant le filet d’un pot à seiches standard par un fil fluorescent, les scientifiques ont attrapé 10 fois plus de seiches.
  • D’autres techniques ont permis d’augmenter les prises de manière significative : l’utilisation de lampes LED dans les pots pour les crevettes, les sons de consommation dans les pots pour les poissons ronds et l’odeur de banane dans les pots pour les poissons plats.

Mattias Van Opstal et Jasper Van Vlasselaer (ILVO) : « L’étude a produit une boîte à outils de techniques innovantes que les pêcheurs peuvent utiliser pour augmenter les prises dans les pots. Selon l’endroit et les espèces qui y sont présentes, l’une ou l’autre technique d’appâtage sera plus intéressante pour eux. »

Les prises passives obtiennent de bons résultats en matière de qualité et de goût

Le partenaire du projet Vlaamse Visveiling, est déjà satisfait de la qualité de la pêche passive. Sylvie Becaus (Vlaamse Visveiling) : « Non seulement nous avons rentré plus de seiches – une espèce commercialement intéressante – mais la qualité des produits était également excellente : frais du jour et non meurtris. »

Les tests effectués dans le laboratoire de dégustation du Food Pilot de l’ILVO et du Flanders’ FOOD à Melle confirment cette différence de qualité : les seiches capturées passivement ont reçu de meilleures notes de la part du panel de dégustation formé par des professionnels que les seiches débarquées comme prises accessoires dans les chaluts à perche.

L’aquaculture intelligente

La mer du Nord est un écosystème bien surveillé. L’IRSNB mais aussi l’ILVO et plusieurs partenaires européens collectent des données pour surveiller la santé des stocks de poissons et de l’écosystème marin au sens large. L’IRSNB a également conçu des outils utiles pour la planification des voyages en mer. Une plateforme de prévisions maritimes à cinq jours sur les marées, la vitesse du vent, la hauteur des vagues, etc. était déjà en place (le Marine Forecasting Centre) et grâce à SYMAPA et au projet EU-H2020 FORCOAST, il existe désormais un outil de modélisation permettant de prévoir la meilleure période pour l’installation de collecteurs à éclats. Grâce à ces dispositifs, les producteurs recueillent les graines égarées de moules et d’huîtres pour les élever ensuite. Un placement trop précoce peut entraîner la croissance nuisible des organismes, un placement trop tardif peut entraîner un échec de la récolte des graines.

Léo Barbut et Geneviève Lacroix (IRSNB) : « Grâce à ces outils de modélisation, nous nous rapprochons encore un peu plus de l’aquaculture intelligente. Les exploitants de fermes marines peuvent utiliser les données pour planifier le moment où ils sortiront en mer pour l’entretien de leurs installations, pour la collecte des graines et éventuellement pour la récolte. »

Optimisation de la culture des moules et des installations

Un projet antérieur, Edulis, avait déjà réussi à cultiver des moules entre des parcs éoliens situés à 30-50 km de la côte belge. Brevisco, coordinateur de SYMAPA, a également démontré, dans le cadre du projet Nearshore Mossel financé par le secteur privé, que l’élevage de moules à grande échelle dans la mer du Nord belge est techniquement et économiquement réalisable. La « moule bleue » belge est plus grande et plus charnue (40-45% de valeur de viande) que la moule zélandaise (30-35% de valeur de viande). Il pousse aussi plus vite et a bon goût. Dans SYMAPA, la technique de culture a été optimisée pour obtenir le beau résultat de 16 kg de moules par mètre. Grâce à des ajustements apparemment mineurs des installations, il n’y a désormais plus de dégâts lors des tempêtes. Les installations ont été rendues stables et résistantes à la mer du Nord.

Les lignes de moules sont collectées pour le contrôle de la culture (image : Brevisco)

Huîtres de qualité de notre mer du Nord

Le projet Value@Sea finalisé a démontré que l’huître plate européenne, une espèce menacée, peut être cultivée en mer du Nord. Dans le cadre de SYMAPA, les techniques de culture ont été affinées dans la zone de Westdiep, avec plus ou moins de succès. L’élevage d’huîtres plates de qualité près de la côte est possible, mais la croissance rapide d’organismes indésirables sur les paniers (fouling) est un obstacle technique qui doit être surmonté pour que l’élevage soit commercialement viable. Il entrave le flux d’eau de mer fraîche, privant périodiquement les huîtres de suffisamment de nutriments pour se développer.

Croissance sur les paniers à huîtres (image : Colruyt Group)
Huîtres plates européennes d’élevage de qualité (image : Colruyt Group)

Le groupe Colruyt reste engagé dans la recherche pour cultiver éventuellement des huîtres plates à Westdiep. Aujourd’hui, le groupe Colruyt y construit la première ferme marine commerciale de notre pays, où les 50 premières filières de moules de phase 1 seront installées et où la première récolte limitée est attendue pour l’été 2023.

Wannes Voorend (Colruyt Group) : « La culture de plusieurs espèces dans une ferme marine nous permettrait d’offrir une palette plus large de produits marins. En outre, la combinaison des activités présente également certains avantages opérationnels. Les applications de Zeeboerderij Westdiep (ferme marine) sont déjà prometteuses, mais nous procédons par étapes vers l’agriculture commerciale. »

À la recherche de plantes d’algues qui résistent aux courants de la mer du Nord

Pour les algues, les conditions naturelles de la mer du Nord constituent un défi technique permanent. Dans le cadre de SYMAPA, les structures horizontales et verticales ont été testées par le partenaire AtSeaNova. Les systèmes horizontaux fonctionnent bien sur les vagues calmes, mais en mer du Nord, la force de traction est trop importante. C’est pourquoi ils ont opté pour des installations verticales avec des suspentes lâches. Ce sont ces structures qui sont actuellement testées dans le cadre du projet EU-H2020 UNITED.

Des données utilisables pour le plan d’aménagement des espaces marins

La partie belge de la mer du Nord ne fait que 3 500 km² mais est intéressante pour diverses activités. Pensez à la mariculture, à la pêche et à la production d’énergie, mais aussi à la navigation, à l’extraction de sable, aux loisirs, à la protection de la nature et des côtes. La planification de ces différentes activités dans le plan d’aménagement des espaces marins est un casse-tête difficile mais important. Dans le plan actuel (2020-2026), l’aquaculture marine n’est autorisée que dans la zone de Westdiep et dans les parcs éoliens. La pêche passive est également autorisée dans les deux cas, contrairement au chalutage classique à perche qui n’est pas autorisé autour des éoliennes.

Bert Groenendaal (Brevisco), coordinateur du SYMAPA : « Le fait que des synergies entre la mariculture et la pêche passive soient possibles est un atout majeur de ce projet. Il existe désormais une boîte à outils avec des techniques de capture innovantes, la mytiliculture a été optimisée et il existe des modèles de prévision qui rendent également la combinaison d’activités en mer plus faisable sur le plan logistique et économique. »

Les possibilités d’utilisation multiple de l’espace peuvent constituer un atout important dans la partie belge de la mer du Nord (image : Plan d’aménagement de l’espace marin 2020-2026)

 

Article largement basé sur le communiqué de presse de l’ILVO, 24 novembre 2022

Atelier socio-économique interactif (UNITED) – 7 décembre 2022 @De Cierk, Ostende

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS! Venez partager votre opinion sur les premiers tests de culture d’algues et d’huitres, et de restauration de récifs d’huitres plates dans le parc éolien Belwind. Cet exercice de brainstorming sera accompagné de la dégustation d’huitres et de délicieux produits à base d’algues.

Le multi-usage d’espaces marins. Qu’est-ce que c’est ? Comment cela peut-il être appliqué à la partie belge de la Mer du Nord ? Quels sont les bénéfices sociaux et économiques ? Quels sont les potentiels obstacles ? Le projet UNITED a investigué ces questions grâce à un pilote dans le parc éolien en mer de Belwind, où l’aquaculture d’huitres et d’algues, ainsi que la restauration de récifs d’huitres sont étudiés. A travers un workshop interactif, les premiers résultats seront présentés et discutés avec le grand public, avec de la place pour des questions-réponses, des tables de discussion, ainsi que l’échange d’éventuels attentes et craintes. Le déroulement du workshop est le suivant : la matinée sera consacrée aux aspects économiques, tandis que l’après-midi sera consacré aux aspects sociaux. Les participants peuvent choisir d’assister à l’une des deux parties, ou à l’ensemble de la journée. Entre les deux sessions, un lunch sera organisé.

Vous pouvez vous inscrire via ce lien.

Programma

MATIN – Partie économique

09h00 – 09h30  Bienvenue et activité brise glace
09h30 – 09h45  Qu’est-ce que le projet UNITED ?
09h45 – 09h50  Objectifs du workshop
09h50 – 10h10  Multi-usage dans le pilote belge et analyse commerciale du pilote belge – leçons apprises / Qu’est-ce que le multi-usage et comment peut-on l’appliquer dans la partie belge de la Mer du Nord ? / Présentation du dossier commercial et des résultats principaux : le pilote, les produits et services, les revenus-clés et coûts, les messages-clés, etc.
10h10- 10h25  Caractérisation socio-économique du pilote – Présentation des principales activités socio-économiques qui entourent le pilote
10h25-10h40  Pause
10h40-12h00  Brainstorm sur les potentiels impacts économiques (positifs et négatifs) des activités de multi-usage / La discussion avec les partis prenants se déroulera autours:
– Des éléments additionnels pour l’analyse commerciale
– Des autres activités socio-économiques / impacts qui n’auraient pas été pris en compte et leurs impacts (plus d’emplois, développement d’activités, plus de revenus, etc.)
– Des informations manquantes (particulièrement concernant les activités d’aquaculture et les algues)
– De l’environnement: impacts sur les services écosystémiques/ l’environnement marin

12h00–13h30  LUNCH ! Venez déguster des huitres, des produits à base d’algues et de délicieux sandwichs

APRES-MIDI– Partie sociale

13h30-13h35  Bienvenu, Silke Beirens, Schepen Mens & Milieu, Stad Oostende

13h35-13h45  Objectifs de la partie sociale de UNITED
Présentation de UNITED et du pilote belge (dans le cas où nous avons de nouveaux arrivants) /  Quels sont les objectifs de la partie sociale du workshop ?/ Quels sont les impacts sociaux ?
13h45-14h45  Présentation des scénarios – culture d’algues, culture d’huitres, restauration de récifs d’huitres – à l’intérieur d’un parc éolien: identification de potentiels impacts sociaux. Plusieurs options seront présentées:
– Chaque activité dans son espace individuel (pas de multi-usage)
– Parc éolien combine à une autre activité (culture d’algues, culture d’huitres ou restauration de récifs d’huitres)
– Parc éolien combiné à plusieurs autres activités : culture d’huitres et d’algues, et restauration de récifs d’huitres
14h45-15h45  Classement des impacts précédemment identifiés / évaluation de l’acceptabilité / potentielles solutions de mitigation
15h45-16h00  Conclusions
16h00-16h30  Drink

Une nouvelle étude montre que les navires récents émettent davantage d’azote dans la mer du Nord belge

L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) a mené une étude à grande échelle traitant des émissions d’oxyde d’azote (NOx) émises par les navires dans la partie belge de la mer du Nord. Nos eaux font partie d’une zone de faible émission de NOx (NECA) qui a été établie pour en réduire les effets néfastes sur les États côtiers densément peuplés autour de la mer du Nord. L’étude montre que la majorité des navires respectent les normes d’émission. Cependant, les mesures indiquent également que dans les eaux belges, les navires récents engendrent des émissions moyennes de NOx plus élevées que les navires plus anciens. Cela mérite d’être souligné étant donné que les réglementations internationales visent à réduire les émissions de NOx dans la NECA de manière progressive, les navires récents devant justement répondre à des normes plus strictes que les navires plus anciens.

L’avion avion de surveillance aérienne en action lors d’un vol avec le capteur renifleur.

Grâce à l’installation d’un capteur renifleur dans l’avion de surveillance aérienne belge, appartenant à l’IRSNB et fréquemment déployé dans le cadre des missions de la Garde côtière, notre pays est reconnu comme pionnier dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique des navires en mer. Le capteur permet de mesurer sur le terrain divers polluants atmosphériques dans les émissions provenant des navires. Les mesures de dioxyde de soufre sont au programme depuis 2016. Depuis l’intégration d’un capteur de NOx en 2020, l’avion mesure également la concentration d’oxydes d’azote.

les opérateurs de la surveillance aérienne en action lors d’un vol avec le capteur renifleur.

La nécessaire réduction des émissions de NOx

Le fait que la réduction effective des émissions de NOx, y compris celles causées par le transport maritime, soit un objectif important découle des effets négatifs des NOx sur la santé publique et notre environnement. Les oxydes d’azote pénètrent profondément dans les poumons et sont un agent favorisant les maladies respiratoires et cardiovasculaires. En outre, ils jouent un rôle important dans la formation de l’ozone, qui est non seulement un gaz à effet de serre très puissant mais peut à son tour provoquer des problèmes respiratoires. En outre, les NOx contribuent à la formation des particules fines. Enfin, les NOx contribuent à l’eutrophisation et à l’acidification des milieux marins et terrestres.

Images satellites illustrant les émissions de dioxyde d’azote NO2 en mer et sur terre en mettant clairement en évidence les couloirs de navigation dans la mer du Nord, l’océan Atlantique et la mer Méditerranée (en plus des zones fortement urbanisées et industrialisées sur terre). A noter que des valeurs très élevées de NO2 sont observées non seulement dans la mer du Nord belge, mais aussi dans toute la Flandre, avec des valeurs particulièrement hautes au-dessus d’Anvers.

Suivant l’exemple de la mer Baltique, la mer du Nord et la Manche ont été reconnues comme des zones de contrôle des émissions afin que les régions côtières densément peuplées des États de la mer du Nord et les zones maritimes fragiles soient mieux protégées contre les effets néfastes des NOx. Comme la densité de la navigation y est très élevée et que les voies de navigation très fréquentées sont proches de la terre, la réduction des émissions de NOx dues à la navigation est particulièrement importante dans cette zone. La règle 13 de l’annexe VI de la convention MARPOL de l’Organisation maritime internationale (OMI) impose des limites plus strictes aux émissions d’azote des navires dans la zone de contrôle des émissions de NOx (NECA) de la mer du Nord à partir du 1er janvier 2021. Elle fixe des limites d’émission en fonction de la date de construction des navires. À l’instar des voitures, pour lesquelles les normes Euro sont définies en fonction de l’année de construction, les limites internationales d’émission de NOx dans le secteur maritime sont divisées en différents niveaux ou « Tiers ». Le niveau 0 s’applique aux navires construits avant 2000, le niveau I aux navires construits de 2000 à 2010, le niveau II aux navires de 2011 à 2020 et le niveau III aux navires à partir de 2021 dans les NECA. Pour les navires des catégories d’âge plus récentes, cela implique des normes de plus en plus strictes par rapport aux navires plus anciens. De cette façon, il était attendu que les navires de Tier II et de Tier III émettent respectivement 20% et 80% moins d’azote que les navires Tier I dans les zones NECA.

Zone de contrôle des émissions (ECA) en mer du Nord et en mer Baltique.
La limite d’émission de NOx telle que définie dans la règle 13 de l’annexe VI de MARPOL.

Résultats de l’enquête belge de suivi

Avec le déploiement de l’avion renifleur, la Belgique est le seul pays au monde à pouvoir déjà dresser un bilan des émissions d’oxyde d’azote provenant des navires de cette manière. Deux années de mesures individualisées des émissions NOx des navires dans la partie belge de la mer du Nord montrent que les normes d’émission sont largement respectées. Cependant, contre toute attente, il a également été constaté que les navires de mer plus récents émettent davantage d’azote dans la zone d’opération de l’avion de surveillance aérienne belge que les navires plus anciens.

En 2020 et en 2021, les émissions d’azote de pas moins de 1407 navires ont été surveillées pendant 127 heures de vol. 59 de ces navires ont montré des valeurs nécessitant une analyse plus approfondie. Il a ainsi été constaté que pour les navires plus récents (Tier II), qui doivent donc répondre à des normes plus strictes, la valeur moyenne d’azote était en réalité plus élevée que celle des navires plus anciens (Tier I et Tier 0). En outre, un plus grand nombre de navires Tier II ont été observés avec des valeurs d’émissions de Nox qui avaient dépassé le seuil prédéterminé.

Les pourcentages obtenus de navires présentant des valeurs de NOx suspectes en 2020 et 2021 illustrent l’occurrence plus fréquente de dépassements des seuils par les navires plus jeunes de Tier II (les catégories « jaune », « orange » et « rouge » indiquent le degré de dépassement de ces seuils).

Analyse et enquête approfondie

En coopération avec la Direction Générale de la Navigation, le secteur du transport maritime et l’Académie Maritime d’Anvers, l’IRSNB va donc mener des recherches supplémentaires sur les origines possibles d’une telle situation. Une explication déjà citée dans l’étude réside dans la façon dont les règlements ont été élaborés pour les navires Tier II, où les émissions de NOx à des régimes moteur inférieurs ont moins de poids dans les normes fixées (avec même aucune limite pour les régimes inférieurs à 25%). Le raisonnement sous-jacent est qu’un navire fonctionne principalement à des régimes moteur plus élevés, et les émissions à ces puissances devraient donc peser plus lourd. Cependant, dans la partie belge de la mer du Nord, en raison du trafic intense et en vue de l’optimalisation des voyages par rapport à l’heure estimée d’arrivée en port, les navires naviguent souvent à un régime moteur plus faible, alors que les émissions de NOx sont justement plus élevées à cette puissance plus faible … Si une navigation plus efficace sur le plan énergétique permet de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2, elle peut aussi, surtout pour les navires Tier II, entraîner une augmentation des émissions de NOx. Par ailleurs, d’autres polluants peuvent également augmenter avec la baisse de la puissance du moteur, comme le carbone noir et les particules fines. La réglementation internationale qui prévoit une simple réduction des émissions d’azote ne semble donc pas adaptée aux conditions de navigation spécifiques du sud de la mer du Nord.

Une solution possible pour éliminer cet effet inattendu des réglementations internationales pourrait résider dans l’ajout d’un seuil à ne pas dépasser pour les émissions de NOx, indépendamment de la puissance du moteur et de la date de construction des navires. Une telle limite « NTE » (Not To Exceed) a été fixée dans la réglementation pour les navires de niveau III. Il y a donc bon espoir que cette dernière génération de navires permette de réduire les émissions de NOx dans nos zones maritimes. Le problème reste que même pour les navires de niveau III, aucune limite n’a été fixée en dessous d’un régime moteur de 25%.

Date de pose de la quille

Enfin, l’une des faiblesses des réglementations internationales est qu’il reste possible de construire de nouveaux navires suivant des normes antérieures pendant trop longtemps. Dans le règlement, l’année de pose de la quille, c’est-à-dire l’année au cours de laquelle la quille d’un navire est posée et enregistrée, détermine le Tier auquel le navire appartient. Ainsi, sur l’ensemble des navires construits effectivement en 2021, à peine 13 % seront des navires de niveau III. Il a été constaté que le délai entre la date de construction et la date de pose de la quille a fortement augmenté avec la mise en œuvre de la NECA en mer du Nord en 2021. De cette façon, les navires récents peuvent encore entrer dans la catégorie II et ne doivent donc pas se conformer à la limite plus stricte de la catégorie III qui garantit une réduction effective des émissions de NOx (par exemple en appliquant des systèmes de réduction des NOx). Par conséquent, la Belgique (mais également les Pays-Bas) n’acceptera plus comme navires de niveau II les navires construits à partir de 2026 mais dont l’année de pose de la quille est antérieure à 2021.

Des études comme celle-ci montrent que, même dans le cadre de normes d’émission plus strictes, le transport maritime doit poursuivre ses efforts pour passer de l’utilisation de combustibles fossiles à l’utilisation de sources d’énergie plus durables ayant un impact moindre sur la santé publique, le climat et l’environnement.

Un nouveau siponcle pour les eaux belges, et une autre huître plate européenne

Le 20 octobre 2022, un bloc d’ancrage utilisé dans le cadre du monitoring du bruit sous-marin qui reposait sur le fond marin depuis trois ans a été récupéré du parc éolien Seastar par les plongeurs scientifique de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Cette opération a été réalisée dans le cadre des recherches menées par le navire de recherche RV Belgica.

Le bloc d’ancrage comportait une structure qui devait servir d’enceinte pour un câble de bouée, mais qui était désormais remplie de sédiments. Les chercheurs de la groupe de recherche MARECO (Marine Ecology and Management) ont découvert dans ces sédiments rien de moins qu’une nouvelle espèce pour les eaux belges, le siponcle (Sipuncula) Nephasoma rimicola. L’espèce est connue du nord-est de l’Atlantique et a également été trouvée dans la Manche, mais n’a donc pas été observée auparavant en Belgique.

Le siponcle Nephasoma rimicola, nouveau dans les eaux belges (©IRSNB/F. Kerckhof)

De plus, une huître plate européenne Ostrea edulis, dont l’âge est estimé à 2-3 ans, a été trouvée sur le bloc d’ancrage lui-même (en bas à droite de la photo). Des techniques moléculaires seront utilisées pour déterminer l’origine de l’huître. Cette observation est déjà prometteuse pour d’éventuels projets de restauration d’huîtres dans la partie belge de la mer du Nord. (Pour en savoir plus sur le caractère exceptionnel de cette découverte, voir ici, entre autres).

L’huître plate européenne Ostrea edulis (en bas à droite) (©IRSNB/J. Vanaverbeke)

La Belgique préside le Forum européen des garde-côtes

À l’issue de la 13e session plénière du Forum européen des garde-côtes (ECGFF), qui s’est tenue à Split du 5 au 7 septembre 2022, la Belgique a succédé à la Croatie au poste de président.

Les présidents de la Garde côtière belge Piet Pieters (fédéral) et Nathalie Balcaen (flamand) ont reçu le drapeau européen lors de la cérémonie et ont échangé des informations sur l’organisation de cet important événement.

Ce forum est un outil unique et excellent qui nous permet d’échanger des informations et des expériences, de tirer des enseignements des exercices conjoints et de concevoir ensemble des solutions à des problèmes communs. En bref : renforcer nos liens avec les organisations de garde-côtes des États membres européens.

La Garde côtière belge organise plusieurs activités au cours de l’année à venir :

  • un ‘workshop’ en collaboration avec Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Ceci est important dans le contexte d’une politique commune concernant, entre autres, les réfugiés de la mer.
  • un ‘workshop’ en collaboration avec l’EMSA (Agence européenne pour la sécurité maritime) couvrant un large éventail de sujets liés à la durabilité maritime, à la sécurité et à la signification du « Green Deal » européen pour le monde maritime.
  • une réunion du groupe de travail sur la cybersécurité pour approfondir tout ce qui concerne la sécurité numérique en cas d’éventuelles cyberattaques.
  • l’exercice « COASTEX 23 » en coopération avec l’EFCA (Agence européenne de contrôle des pêches).
  • une conférence plénière en coopération avec la DG MARE (Direction générale des affaires maritimes et de la pêche) pour discuter des résultats de tous les ‘workshops’ au niveau stratégique et expliquer des cas belges tels que la nécessité d’un remorqueur de mer en cas de tempête et le besoin d’yeux supplémentaires dans le ciel pour la recherche et le sauvetage.

Grâce à la présidence belge, nos collègues internationaux pourront mieux connaître notre pays aux multiples facettes et la partie belge de la mer du Nord.

Le service scientifique « Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la Mer du Nord (UGMM) » de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) représente la Politique Scientifique Fédérale en tant que partenaire de la Garde côtière.